Titres
Alex Ouwehand [guitariste], Romy Ouwerkerk [chanteuse], Erik Stein [batteur], Elise Polman [clavier], Tim Wensink [bassiste], Jørgen Meyer [violon,violoncelle]
Avec cette chronique et ce tout premier album de Golden Caves sorti en Mars dernier, on retrouve les jeunes étudiants hollandais de Rotterdam dont nous vous avions déjà parlé il y a quelque temps dans nos colonnes. Ce premier opus, intitulé Collision, comprend d'ailleurs les deux EP précédemment sortis, à savoir 'Bring Me To the Wate' et 'My Demon's Hunt'. Si le groupe a déjà composé plusieurs titres présentés ici, c'est avec Collision qu'ils se lancent donc dans le grand bain du premier album officiel.
Je ne peux m'empêcher de prendre notre première chronique de découverte comme point de comparaison pour ce premier opus. Avec Collision nous retrouvons forcément l'ADN de ce groupe, à savoir la très belle voix de Romy, des formats d'une durée très standard, une écriture en couplet/refrain plus pop que prog, ainsi qu'un bon mélange morceaux enlevés et d'autres plus apaisés.
Premier constat - et aussi une très bonne chose - les hollandais ont corsé un peu leur musique avec des rythmiques accrocheuses et des guitares appuyées qui donnent un côté rock beaucoup plus mordant que leurs premières productions. Le premier titre en est d'ailleurs un très bon exemple, avec une introduction très musclée d'accords énergiques de guitares, des claviers jazzy et une batterie qui s'éclate. Des claviers incluant aussi des sonorités Hammond que l'on prend de même plaisir à retrouver, notamment dans 'Mother'. Ce côté plus pêchu n'empêche nullement d'avoir un bon panachage d'autres titres plus calmes, ce qui permet d'équilibrer le tout. Aux paroles scandées frénétiquement du refrain de ‘Doctor's Prescription’, à la batterie martelée et aux cymbales de 'Paradox', aux accords saturés de 'When the Rain Falls' répondent naturellement la douceur, la coolitude de la guitare acoustique de 'Mother', le grand piano en accords de 'Maze', ou en notes lentes de ‘My Demons Hunt’. On y rajoute un superbe refrain dans 'Maze' avec une guitare en sorte de petit rouleau qui vient s'échouer sur la plage, quelques trouvailles et motifs très sympathiques, notamment dans 'When The Rain Falls', quelques soli de claviers, et cela nous donne un album frais et agréable à écouter.
De dire de plus ? Pas grand chose à vrai dire. Cet album est une belle introduction à l'été qui s'annonce, à prendre comme il vient, tout simplement. Et puis si vous avez un peu de temps vous pouvez toujours laisser votre imaginaire divaguer au gré de la musique et interpréter les formes de la pochette composée à l'encre noire par Yolet Luijendijk.
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Vidéo :