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Homo Erraticus
Ian Anderson - Homo Erraticus
Titre : Homo Erraticus
Groupe : Ian Anderson
Sortie : 2014
Label : Kscope
Format : CD
Genre : Progressif

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Titres

    Formation en 2013


    Faut-il encore présenter Ian Anderson, le chanteur et flûtiste magique de Jethro Tull, groupe de folk progressif de 70’s ? Je crois que sa renommée est internationale…

    Après Thick As A Brick 2, qui m’avait moyennement convaincu (pourquoi écrire une suite à un chef d’œuvre), Ian se lance dans un second album solo, Homo Erraticus.

    Ian reste Ian, l’homme du folk progressif qui a marqué durablement des musiciens célèbres comme Arjen Lucassen. Quand Ian compose, il s’inspire toujours de ces mélodies populaires d’un autre age qu’il arrange avec des recettes éprouvées du prog. Homo Erraticus n’échappe pas à la règle et tant mieux, c’est ainsi que l’on aime sa musique.

    Les quinze titres de l’album, oui j’ai bien écrit quinze, vont donc user de mélodies folk agrémentées de guitares électriques, de claviers, accordéons et de la flûte démoniaque du maître. Sautillant, assez léger, irlandais avec des touches de Jethro Tull et de Genesis, les titres ne sont jamais bien longs sauf pour l’épique “Puer Ferox Adventus” qui dépasse sept minutes.

    Vous l’aurez compris, pour écouter Homo Erraticus, il faut apprécier la musique folk ou Jethro Tull, dans le cas contraire, vous risquez de décrocher. Le chant nasillard de Ian, très présent sur tout l’album, possède toujours cette magie tout comme les trilles qu’il souffle dans sa flûte traversière. Les musiciens qui l’accompagnent ne sont pas en reste, l’orgue est fabuleux, et la guitare nous régale de magnifiques passages.

    Homo Erraticus est un concept album, les prophéties de Gérald Bostock pour les temps à venir qui puisent leurs racines dans l’histoire de Angleterre.

    Sans surprise “Puer Ferox Adventus” m’a scotché, c’est vrai que les titres longs ont souvent ma faveur. “The Turnpile Inn” fait également partie de mes favoris avec son accordéon. “Triudium Ad Bellum”, ce sont deux minutes cinquante de bonheur instrumental entre flûte et guitare qui s’achève de manière psychédélique. Sur “ Per Erationnes Ad Astra”, notre Ian se contente de parler avec un peu de chant à la manière grégorienne, sur le thème de l’exploration spatiale. L’album s’achève avec “Cold Dead Reckoning” au clavecin et flûte.

    Il faut accepter l’univers musical étonnant de monsieur Anderson, mais une fois ce pas franchit, franchement, Homo Erraticus est un excellent concept album qui renoue avec les grandes œuvres du maître. A écouter impérativement !


    Rédigé par Jean-Christophe le 02/04/2014
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