Titres
Formation en 2004
Kobi Farhi [chanteur], Chen Balbus [guitariste], Idan Amsalem [guitariste], Uri Zelcha [bassiste], Matan Shmuely [batteur]
Invités :
Hellscore Choir : dirigé et arrangé par Noa Gruman & Orphaned Land
Basses: Guy Moshkovitz, Dror Stolarsky,Yehonatan Cohen, Jonathan Wolf, Yarden Gruman, Amit Fortus, Roee Factor
Tenors: Adar Elmackias, Ofir Arnon, Itai Portugaly, Dima Fridrich, Yan Ben Yosef, Yarden Gruman, Lior Ben-Shabbat, Amit Fortus, Ray Livnat, Baruch Gruman, Chen Balbus, Kobi Farhi
Altos: Alexandra Marcu, Dafna Wajnberg, Tali Shahar, Enav Kedar, Rinat Gruman, Shani Gruman, Neta Ben Harush, Zohar Meir
Sopranos: Zohar Ben Haim, Leah Marcu, Nitsan Cohen, Atar Abramson, Atalya Shourki, Rinat Gruman, Shani Gruman, Netta Ginat
The Orphaned Land’s oriental orchestra :
Violons, violoncelles et altos dirigés et arrangés par Orphaned Land et Mumin Sesler
Noa Gruman – chants
Shlomit Levy – chants
Mumin Sesler – oud, qanun
Fadel Kandeel – darbouka, bendir
Roi Smila – saz électrique
Michael Elul – claviers, piano, orgue
Rome Levtov – narration
Sofia Tympakianaki - narration
Dans la famille metal oriental, je voudrais l’orphelin.
Né en Israël en 1991, le quintette mené par Kobi n’a que six albums à son actif. Six albums concept engagés sur le chemin de la tolérance entre peuples, races et croyances. Des israéliens célèbres dans le monde arabe, un intéressant paradoxe de nos jours.
Les formations de metal oriental sont légions aujourd’hui, et Orphaned Land peut se targuer d’être l’inventeur du genre. Mais qu’appelle-t-on metal oriental exactement ? Du metal joué par des nord-africains ? Pas forcément, la preuve. Du metal donc, de la guitare électrique, une basse bien grasse, de la batterie effrénée, des instruments venus du proche orient (oud, mizmar, saz, bouzouki, darbouka, bendir, qanun…), des lignes vocales empruntées au raï, et les violons, les violons sans lesquels le metal oriental ne serait pas.
Des choeurs, du growl, un ensemble à cordes, de la musique traditionnelle qui côtoie un metal progressif à la Dream Theater, Unsung Prophets & Dead Messiahs couvre un large panel musical, souvent grandiloquent, plus proche d’un Myrah que d’un Lion Shepherd.
Alors que la pochette d’inspiration biblique et maçonnique est chargé, le livret choisit l’épure, reprenant, feuillet après feuillet, une ornementation similaire. Des pages noircies de lettres de plusieurs alphabets, de mots de plusieurs langues, de citations de plusieurs époques qui construisent un concept philosophique très fort. Kobi y exprime sa colère : le monde ne tourne pas rond. A qui la faute ? Aux médias, aux politiciens véreux, ou bien à ceux qui les lisent et les élisent ?
“Nous en savons plus sur le cul de Kim Kardashian que sur les enfants qui meurent en Afrique, juste parce que l’eau qu’ils boivent est impropre à la consommation.”
Reprenant le mythe de la caverne de Platon (‘The Cave’), Orphaned Land nous raconte une histoire dans laquelle les hommes se sont enchaînés eux-mêmes, face au mur où dansent des ombres, plutôt que d’affronter la lumière du jour. Un concept engagé et pourtant autocensuré, car dans Unsung Prophets & Dead Messiahs, des “beep” remplacent des mots et quelques brefs passages sont biffés dans le livret.
Pour ce sixième album, le groupe s’autorise le grand jeu : un choeur, un orchestre symphonique, de nombreux instruments orientaux et trois grands noms venus d’univers très différents : Thomas Lindberg, Hansi Kirsch et même Steve Hackett.
La magie d'Orphaned Land tient au délicat équilibre entre oriental et metal comme dans ‘We Do Not Resist’, le premier tempérant le second, et bien entendu aux textes qui donnent toute leur saveur à la musique. Un album à lire et à écouter d’une traite.
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Vidéo :