Titres
Steven Wilson [chanteur,guitariste], Richard Barbieri [clavier] depuis 1993, Steven Wilson [chanteur,guitariste] depuis 1993, Gavin Harrison [batteur] depuis 2002, Chirs Maitland [batteur] depuis 1993 jusque 2002
Porcupine Tree ne cesse de surprendre. De Stupid Dream, album plutôt fade jusque in absentia, le groupe avait fait pas mal de chemin. Ce nouvel opus, Deadwing est un nouveau pas dans leur fulgurante évolution. 'Deadwing' le premier morceau donne le ton, après une courte intro on sombre dans du hard mélodique musclé parsemé de plages instrumentales plus douces. Plus de neuf minutes de musique complexe qu'il faudra écouter à plusieurs reprises pour en appréhender toutes les finesses. A noter un sublime passage à la guitare sans doute du a Adrian Belew. 'Shallow' un peu plus basique, toujours assez hard mais comporte moins de subtilités musicales. 'Lazarus' est une jolie ballade au piano qui offre une agréable pose après les deux premiers morceaux. 'Halo' est assez trash avec une rithmique de base, une guitare qui dépote, basse omniprésente et des claviers assez discrets. La pièce maîtresse d'après son auteur est 'Arriving Somewhere but not here', un morceau qui débute lentement, pleins d'atmosphères, relativement acoustique, dans la lignée prog psyché, bref magnifique et qui peu a peu devient plus violent avec un long passage brutal à la basse qui mérite le détour suivit de magnifiques (mais trop brèves) cordes de guitare pincées. Pas moins de douze minutes de musique puissante et fine. 'Mellotron Scratch' revient vers la simplicité avec juste quelques secondes avant la fin un changement musical radical qui n'est pas mal du tout. 'Open Car' laisse la place de nouveau aux basses et aux claviers, un morceauxà la fois musclé et doux, bien arrangé et très agréable. 'Start Of Something Beautiful' commence très lentement avec des notes éparses aux claviers. Malgré de bonne trouvailles intrumentales, le morceau ne décolle pas vraiment. 'Glass Arm Shattering' finit l'album (bien qu'un surprise attend ceux qui écoutent tout jusqu'au bout), un morceau lent et répétitif, sombre à souhait, atmosphère post sucidaire, bref une chouette touche de gaîté pour finir ! Parlon maintenant de l'édition 1 CD, 1 DVD avec le livret de 70 pages, tout d'abord le livret, assez joli il ne rivalise toutefois pas avec celui de 'Anoracknophobia' ou avec celui au combien magnifique de 'Marbles'. Les pages sont assez kitches, collage, photos, découpages de livres d'enfants, barbouillage et textes écrits un peu dans tous les sens. Le hic c'est comment lire les textes dans ce - passez moi l'expression - bordel ? Je n'ai pas encore réussi à trouver tous les textes, le livret commence avec Shallow, pas encore trouvé Deadwing, bref c'est le bazard. Le DVD enregistré en stéréo et 5.1 ne contient hélas que ça, pas une seule vidéo ou encore les photos qui passaient en arrière plan lors du concert, donc grosse déception de ce côté là, surtout quand l'édition arrive près d'un mois après la sortie officielle de l'album. Moralitéà 30$ l'édition, sauf si vous voulez du son en 5.1, achetez l'album simple !