Titres
Formation en 2007
Marc Atkinson [chanteur], Brendan Eyre [clavier], David Clements [bassiste] depuis 2017, Alex Cromarty [batteur] depuis 2017
Invités :
Peter Aves - guitares
Lee Abraham - guitares
Paul Cusick - guitares
Robin Arrmstrong - guitares
Martin Ledger - guitares
Simon Godfrey - guitares
Tony Patterson - flûte
Olivia Sparnenn Josh - choeurs
Janine Atkinson - choeurs
Louise Dawson - choeurs
Après un premier album en demi-teinte en 2012, Riversea passe à la vitesse supérieure. Ce projet, initié par Marc Atkinson et Brendan Eyre, s’étoffe aujourd’hui avec l’arrivée de David Clements à la basse, Alex Cromarty à la batterie et une ribambelle d’invités comme Lee Abraham, Paul Cusick ou Robin Armstrong pour ne citer qu’eux.
Marc qui fut la voix de Nine Stones Close - période où j’ai découvert cet artiste - compose des albums solo en famille, joue des reprises dans des pubs le weekend et écrit, compose et chante pour Riversea. La voix de cet homme me chavire, je ne vais pas m’en cacher, et si leur premier album noyait ses cordes voilées sous les claviers de Brendan, The Tide trouve le parfait équilibre entre chant et musique. Guitares à la Gilmour, choristes, claviers planants, invités talentueux, production soignée, ce second album devrait consacrer le talent de ces artistes par trop méconnus.
Un homme et son enfant se tiennent debout dans une barque près du rivage, contemplant une lune immense sur laquelle se dessine un visage, celui de l’être cher disparu. Une merveille réalisée par Ed Unistsky à qui on doit de célèbres pochettes d’albums.
Impossible de ne pas ouvrir le livret bleuté et de se plonger dans les textes de Marc, qui parlent de ceux qui nous ont quittés, de la violence, de l’actualité. Au fil des pages et des mots, des photographies en dégradés de bleus illustrent les paroles couchées par Marc sur les chansons. “When the river meets the sea…”. Marc dédie cet album à des amis et proches partis trop vite : Andy Seddon, Liam Davidson, Keith et Marlene (‘Goodbye My Friend’, ‘To Those That Are Left Behind’, ‘The Tide’), des textes qui toucheront, comme moi, tous ceux qui ont perdu des êtres chers.
Dans The Tide, nous retrouvons Marc Atkinson en acoustique (‘Drowning in Vertigo’) mais également un peu de Nine Stones Close (‘Your Last Day’) ou encore Dire Straits (‘Money For Nothing’) dans ‘Shine’, des guitares à la Floyd (‘The Tide’, ‘Shine’) et un soupçon de Steve Hogarth dans les paroles et l’esprit de l’album. ‘Blasphemy’, avec Paul Cusic à la guitare et un progressif teinté de folk où pointe une harpe - un titre qui parle de l’attentat du 22 mai 2017 au Manchester Arena à la sortie du concert d’Ariana Grande - compte parmi les pièces de The Tide qui me touchent le plus sans oublier ‘To Those That Are Left Behind’, un morceau intimiste au piano, clarinette et chant.
J’aime les mots, la voix, la musique, les choeurs, les apports de chaque invité, j’aime l’artwork. Comment vous le dire, j’aime The Tide à la folie. Vous pourrez m’opposer que Riversea n’invente rien de bien nouveau et vous aurez sans doute raison. Mais leur album touche mon âme, chatouille mes oreilles et réchauffe mon coeur.
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Vidéo :