Titres
Krautrock, new age, musique électronique et claviers, avec Blue Dream nous allons replonger dans les ambiances à la Vangelis, Klaus Schulze, Jean-Michel Jarre.
Sequentia Legenda est un projet solo de Laurent, un alsacien vivant à Mulhouse, et Blue Dream est son premier album. Nous pourrions le résumer ainsi, trois titres et deux voix, une base rythmique très répétitive et de longs accords planants. Ce serait sans doute un peu réducteur et pourtant réaliste.
Cela faisait longtemps que je n’avais renoué avec des univers sonores comme Oxygène et je me suis demandé comment je percevrais aujourd’hui cette musique.
Contrairement au rock progressif classique qui exige souvent de vous une concentration de tous les instants, avec la musique de Sequentia Legenda laissez-vous porter, fermez les yeux, ne vous posez aucune question. Un bain musical relaxant, bien qu’un peu déstabilisant sur une bonne hifi ou au casque par l’alternance droite gauche ininterrompue. Vous pourriez faire un parallèle entre ‘Fly Over Me’, le titre presque biblique de trente trois minutes, et ‘Spiegel im Spiegel’ du compositeur contemporain estonien Arvo Pärt.
Oui, trente trois minutes avec peu de variations peuvent clairement prendre la tête, c’est le risque. Pourtant je me suis laissé porter par la lente houle sonore. Dire que la technique brille ici serait exagérer, on a connu des écritures plus ambitieuses dans le genre musical comme les albums de Tangerine Dream. Il pourrait y avoir plus de voix, de changements de rythme, de son comme dans Zoolook, mélange hallucinant de samples et d’électro. On peut dire que cela manque un peu de matière, souvent la faiblesse du new age, mais c’est ce qui en fait également son charme. Par contre après une pièce aussi longue, les deux morceaux bonus qui suivent sont de trop pour moi, la zénitude a ses limites.
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Bandcamp :
Vu les vives réactions de certains lecteurs de cette chronique, je tiens à préciser que je ne suis absolument pas connaisseur de cette musique, en particulier celle de Klaus Schulze dont je n'apprécie pas particulièrement le travail. Prenez donc cette chronique comme juste mon ressenti sur cet album.
Le 02/07/2015 par Neoprog