Titres
Acle Kahney [], James Monteith [], Jamie Postones [batteur], Daniel Tompkins [chanteur], Amos Williams [], Ashe O'Hara [] depuis 2012 jusque 2014
Sonder, un mot inventé par John Koenig, décrit les émotions que nous éprouvons en réalisant la richesse et la complexité de la vie de ceux qui nous entourent. C’est le nom que TesseracT donne à son nouvel album. Un album bien court, seulement trente-six minutes de pur concentré de force et d’émotion. Car TesseracT poursuit sur sa lancée ; djent, chant clair, growl et quelques rythmes improbables qui vous malmènent.
Entre deux charges appuyées de djent, ‘Luminary’ construit une pop électro metal au chant limpide et au refrain commercial, un titre facile qui s’oppose au génial ‘King’ deux fois plus long, sans cesse changeant, expérimental, hurlé, fragile, puissant, percutant et étrange.
‘Orbital’ lui succède, voix et claviers cinématiques new age quand ‘Juno’ invente le djent électro funk avant de revenir sagement à du TesseracT plus conventionnel.
D’abord supplication mystique, ‘Beneath My Skin’ balaye tout en quinze secondes rythmiques. Ne restent qu’un ding/dong obsédant et la voix de Tompkins sur un électro prog ciselé qui repart en guerre dans la dernière minute. Un jeu de contrastes, une sculpture de cristal et de fonte à la beauté dérangeante.
Sage comme une image, ‘Mirror Image’ se pose, couplet/refrain, dominé par la batterie claire et percutante de Jay alors que guitares et basse jouent façon post-rock.
C’est avec le sourire que le growl de Daniel fait son entrée dans Sonder. ‘Smile’, une pièce éminemment rythmique, linéaire même, sur laquelle s’abattent deux coups de poing metalleux.
‘The Arrow’ prend lentement son envol, culmine au sommet de la parabole et retombe en cloche, vidé de toute énergie cinétique, peuplé d’enregistrements perdus derrière un motif à cinq notes présent tout au long de cette courte pièce finale.
TesseracT poursuit sa fabuleuse ascension, fidèle à cette écriture faite de grands écarts, un savant dosage metal électro mélodique à mi-chemin entre Altered State et Errai. Trop court ? Finalement non, Sonder possède la bonne durée, vous pouvez ainsi l’écouter encore et encore, plus de quarante fois dans la journée, sans vous lasser, et recommencer le lendemain.
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