Titres
Formation en 2004
Entre musique acoustique et Doom Métal qu’y a t’il ? Un énorme espace intersidéral...
The Fall of Every Season arrive pourtant à construire un pont entre ces deux univers diamétralement opposés. Alors que Anathema s’est éloigné progressivement des constructions pesantes et sombres pour aller vers un prog mélodique, The Fall of Every Season joue des deux genres sur les mêmes morceaux.
C’est assurément déroutant mais pas désagréable, loin de là, ça gratte dans le dos.
Amends est un album en cinq titres, autant dire de longs morceaux. Cela ajouté au mélange des genres, cela contribue a en faire une découverte très intéressante.
The Fall Of Every Season c’est le projet d’un seul homme, Marius Strand, qui depuis 2004 mène sa barque en solo. Multi instrumentaliste et chanteur, il compose joue et chante.
Son premier album, From Below, est sorti en 2007 et a rencontré un bon succès. Amends est sa seconde composition, sortie chez Grau Records cette année.
Une musique mélancolique et sombre, souvent progressive alternant growl et riffs de guitare électrique avec des mélodies acoustiques à la manière d’Anathema, qui dès les premières notes vous enveloppe pour un voyage musical étonnant et désespéré.
La musique solo a ses limites bien entendu. Rien à dire sur le chant très bien maîtrisé que ce soit dans le growl ou sa déclinaison plus limpide, rien à dire non plus sur la guitare, ou plutôt si, vous découvrirez d’excellents passages mélodiques ou techniques, électriques ou acoustiques.
Là où le bat blesse un peu c’est pour la batterie qui est un tantinet programmée, mais par chance, elle n’étouffe pas l’album. Un bon batteur là dessus et ce serait fantastique.
Tout commence par des sons qui vont en augmentant, introduction assez rapide qui conduit à une musique épaisse, caverneuse, noire, puissante pour basculer ensuite sur des notes légères d’un guitare débranchée.
Suivent trois titres poursuivant l’alternance, certains plus métal que d’autres. J’ignore hélas tout de la thématique de cet album assurément conceptuel, faute de paroles sous les yeux, version numérique oblige.
Le dernier titre, Come Waves, le plus long puisqu’il dépasse quatorze minutes, est également le plus progressif de l’album, usant moins de growl, plus sustain sur la guitare, une agréable manière de conclure ce combat de titans entre notes acoustiques et l’enfer du Death Doom Métal.
Une belle découverte, que je recommande vivement aux esprits ouverts.