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Live report du 31/10/2017 - Pendragon Chez Paulette
Vendredi dernier, la campagne lorraine dévoilait ses couleurs automnales sous un doux soleil d’octobre. A deux heures de Strasbourg, Pagney-derrière-Barine me tendait les bras pour un nouveau concert organisé par l’association ArpegiA. Après Marillion à l’Autre Canal, c’est Pendragon qu’ils recevaient dans le pub rock.

Nick Barrett et sa bande fêtaient une​ fois encore The Masquerade Overture, traversant l’Europe dans leur bus après une étape au Québec. La première date sur le vieux continent serait pour Chez Paulette, et le public, conscient de l'événement, se pressait derrière la barrière, attendant l’ouverture des portes. Espagnols, allemands, bretons, lorrains, alsaciens, parisiens, ils s’étaient donnés rendez-vous des quatre coins de l’Europe pour célébrer ce groupe en concert. Plus de trois cents spectateurs, impatients d’écouter ‘Paintbox’, avaient fait le déplacement.

En spectateur privilégié, j’avais assisté au sound check, profitant égoïstement d’un magnifique ‘Indigo’, presque seul devant les musiciens. Plus tard, ce serait l’heure des photos et j’aurais moins de temps pour la musique.

Verity White

Après les traditionnelles lasagnes arpégiennes partagées avec les artistes autour de la grande table du gîte, il fut temps de passer aux choses sérieuses. Dans la salle bondée, Verity White, une des deux choristes de Pendragon et son mari à la basse nous proposait un rock électro, un court set bien enlevé où nous avons pu apprécier la belle voix de la dame. Boîte à rythmes, basse et chant, bien assez pour chauffer un public acquis d’avance à ce qui allait suivre, à savoir Pendragon !

Public de Pendragon

Un nouveau batteur rejoignait Nick, Clive et Peter: Jan Vincent Velazco, un londonien qui faisait ses armes avec le vieux surfeur. A gauche, Peter, clavier, basse, toujours discret, à droite Clive et ses claviers tournants, au centre Nick avec sa collection de guitares qui vont nous faire vibrer, au fond Jan Vincent qui nous offrira un joli solo et derrière Clive, un peu cachées, les deux choristes sans lesquelles le concert n’aurait pas été le même.

Nick fait le show bien entendu, s’essayant à quelques souvenirs scolaires lointains de français, bougeant sans cesse, changeant de guitare tout le temps et nous rejouant avec son groupe The Masquerade Overture dans sa quasi intégralité, mais également d’autres vieux albums comme The Window of Life ou Not Of This World. L’album n’est pas celui que je connais le mieux dans leur discographie, alors j’ai révisé dans la voiture et je crois qu’il mérite que j’y revienne encore. Je comprends mieux maintenant que l’on célèbre les vingt ans de sa sortie, c’est un peu le Misplaced Childhood de Pendragon. Mais s’ils nous conviaient à un voyage dans le temps, ils revisitaient également des classiques de leurs trois derniers albums avec ‘Indigo’, ‘Netherworld’, ‘Faces Of Light’, ‘Green And Pleasant Land’ et ‘Beautiful Soul’.

Nick Barrett

Hormi quelques soucis avec les claviers de Clive qui n'interrompurent pas le concert pour autant, la soirée fut merveilleuse. Un son sans doute un peu fort mais une​ grosse ambiance et un public conquis. ArpegiA, une fois encore, nous a proposé une date d’exception et nous en réserve d’autres pour 2018, avec Blind Ego le 3 mars et Mystery le 29 avril, dates qu’il ne faudra manquer pour rien au monde. Merci infiniment à ArpegiA pour le chaleureux accueil et l’invitation, sans eux j’aurais sans doute loupé cette magnifique soirée.

Set list :

As Good As Gold
Paintbox
Nomad
The Shadow
Master Of Illusion
King Of The Castle
Beautiful Soul
Face Of Light
Nostradamus
If I Were The Wind
This Green And Pleasant Land
Breaking The Spell
Indigo
Neitherworld

Rédigé par : Jean-Christophe