Groupe : A Prison Called Earth
Sortie : 2010
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Metal progressif
La chronique
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Titres
Formation en 2010
A Prison Called Earth est un groupe métal progressif français, de Nantes pour être plus précis qui a sorti en 2011 son premier album, un concept album, The Rise of The Octopus. Le groupe est né de la mort d’une autre formation Zarathoustra, et leur premier CD est principalement issu d’anciennes compositions.
Le groupe pourrait se positionner entre Queensryche et Linkin Park. Un savant mélange de métal progressif assez mélodique et de passages issus du rap-rock. Force est de constater que cet assemblage donne de l’énergie à leur musique. Usant d’effets sonores, de parties parlée, l’album construit une atmosphère très intéressante, par forcément originale, mais qui tient la route.
Le groupe se compose de Florent DEYRES chant, guitares, Didier BAUDET à la basse, Benoit SICARD à la batterie, Louis GODART aux guitares et Ludovic GUYADER aux claviers.
Un concept album donc, en trois parties issue de l’univers du Steam Punck pour ceux qui connaissent (que les amateurs de SF et de JDR se lèvent). On y parle de sociétés secrètes, de pouvoir de l’ombre, mais ne m’en demandez pas plus, l’album est vendu avec un artwork minimaliste (pas de livret) et c’est vraiment regrettable.
Pas de frénésie technique, pas de débauche instrumentale, juste le bon équilibre pour arriver à du métal très mélodique mais qui ne sombre pas dans le poisseux. De jolis solo de guitare, des claviers riches mais pas omniprésents, un bel équilibre entre parties instrumentales et chantées, je ne sais que reprocher à The Rise of The Octopus.
Dix sept titres en cinquante minutes au total, mais peut-on vraiment parler de titres ? Il s’agit plus exactement de sous parties des trois actes de l’album que sont Subterranean Revolution, The Great Awakening et Rise And Fall of a Steam Babylon.
Ma partie préférée ? La première, Subterranean Revolution, avec ces passages chantés proches de Linkin Park, mais sincèrement, The Rise of The Octopus forme un tout quasi indissociable qu’il faut déguster d’une traite.
Deux petits reproches toutefois, l’absence de livret et un mastering un peu léger quand même, ce n’est pas du grand son. Mais remettons les choses dans leur contexte, le groupe n’est pas pro, et l’album est vendu deux euros. Alors faites vous plaisir, c’est vraiment bon.
La question que l’on se pose maintenant c’est que deviennent-ils depuis tout ce temps ?
Rédigé par Jean-Christophe le 26/02/2013
