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The Seventh Degree Of Separation
ARENA - The Seventh Degree Of Separation
Titre : The Seventh Degree Of Separation
Groupe : ARENA
Sortie : 2011
Label : Verglas Records
Format : CD
Genre : Néo-progressif

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Titres

  • The Great Escape
  • Rapture
  • One Last Au Revoir
  • The Ghost Walks
  • Thief of Souls
  • Close Your Eyes
  • Echoes Of The Fall
  • Bed Of Nails
  • What If ?
  • Trebuchet
  • Burning Down
  • Catching The Bullet
  • The Tinder Box

Formation en 1994

Clive Nolan [clavier], Mick Pointer [batteur], Keight More [] jusque 1996, Cliff Orsi [bassiste] jusque 1995, Paul Manzi [chanteur] depuis 2011 jusque 2020, John Jowitt [bassiste] depuis 1996 jusque 1997, John Jowitt [bassiste] depuis 2011, John Jowitt [bassiste] depuis 1995 jusque 1995, Keith More [chanteur] depuis 1995 jusque 1996, Paul Wrightson [chanteur] depuis 1996 jusque 1998, John Mitchell [chanteur,guitariste] depuis 1996, Kylan Amos [bassiste] depuis 2014, Damian Wilson [chanteur,guitariste] depuis 2020

Le dernier album d'ARENA, Perper's Ghost datait de 2005 et n'avait pas fait un tabac.

On croyait le groupe mort, quelques concerts, une sale ambiance dans l'équipe, un album fantôme annoncé mais qui ne venait pas et et.

Enfin, en 2011, ARENA nous annonce une tournée promotionnelle pour leur nouvel album 'The Seventh Degree Of Separation'.

Nouveau chanteur Paul Manzi qui a bossé avec Wakeman, un pote à Clive Nolan, et retour du bassiste John Jowit qui avait été faire un petit tour chez IQ après l'album The Visitor.

Beaucoup de changements donc en six ans pour un groupe devenu bien silencieux, alors cet album ?

Tout d’abord l'histoire, en résumé une heure avant et après la mort, thématique classique chez ARENA, donc pas de surprise de ce côté là, Clive ne nous livre pas ses histoires d'amours d'adolescence, encore que...

La première fois que j'ai entendu 'Rapture', second titre de l'album, c'était sur Youtube, concert de Vevier en 2011.
Au secours ! La voix de Paul est un supplice, faux, pas de coffre, la catastrophe en fait.
Donc avant d'écouter l'album, votre serviteur avait de vilains préjugés, en plus le titre lui-même semblait un peu, bof quoi.

Seconde expérience, le groupe en live à la Laiterie à Strasbourg, même impression, Paul n'assure pas vraiment et sur cinq nouveaux morceaux, trois semblent pas vraiment géniaux.

Mais bon, je ne pouvais pas ne pas acheter l'album, ma collection aurait été incomplète...

Alors j'achète et j'écoute. J'écoute une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, cinq fois, en fait j'y passe une journée, masochisme ?

Non. Non... Vraiment. En fait, j'aime cet album, malgré la voix de Paul, qui au bout du compte lui donne un style.
J'aime cet album, et même je vais jusqu'à dire qu'il fait partie des meilleurs de ARENA, en fait j'y retrouve la magie de The Visitor.

Alors on ne peut pas le comparer à The Visitor, ce n'est pas le même esprit mais, mais...

En fait ARENA a renouvelé sa musique. Depuis Immortal le groupe s'est un peu vautré dans une musique pesante, saturée de claviers étouffants.
Seul Perper's Ghost tirait un peu son épingle du jeu mais le côté opéra de l'album pouvait agacer certains.

Là dans The Seventh Degree Of Separation les claviers se font plus discrets, le retour de John à la basse et l'excellent travail de Mitchell à la guitare donnent un son neuf au groupe qui en avait vraiment besoin.

Alors comme dit, la voix de Paul n'est pas géniale, même en studio c'est dire, mais elle imprime quand même un genre aux morceaux, et il se pourrait bien qu'on y prenne goût en fait.

Sur ce nouvel album pas de morceau fleuve. Le plus long des titres 'Catching The Bullet' dépasse à peine sept minutes, le format moyen tournant autour des quatre minutes.
Treize chansons pour un peu moins d'une heure de musique.

La recette magique d'ARENA reste toujours cette écriture assez simple: couplet refrain, avec des mélodies assez aisées à mémoriser,un peu du progressif pour les nulls, le crédo de Clive Nolan depuis des années, tout ça dans un concept album quand même.

Donc pas de prise de tête, d'instrumental débridé nécessitant dix écoutes pour en goûter toutes les saveurs, les titres sont tout de suite accessibles.

The 'Ghost Walks' avec un son de guitare bien sympa, ses percussions très sobres, des claviers très présents mais pas étouffants est un pur joyau.

Autre choucou de la liste, 'Close Your Eyes' qui fait penser à Tool, sauf qu'un bon gros refrain à la ARENA se ballade dans le titre.

'What If' me plais bien aussi, classique mais la voix de Paul se prète assez bien à l'exercice.

Même chose pour 'Burning Down' qui est assez bien construit et accrocheur.

L'album s'achève en beauté avec 'The Tinder Box', une intro et un final résussi, les clefs d'un bon concept album.

Alors contre toute attente, oui, j'aime beaucoup cet album (je l'ai déjà dit), c'est avec un grand plaisir que l'on renoue avec la musique d'ARENA, et oui je vous le recommande vivement !


Rédigé par Jean-Christophe le 24/11/2011
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