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The Visitor
ARENA - The Visitor
Titre : The Visitor
Groupe : ARENA
Sortie : 1998
Label : Verglas Records
Format : CD
Genre : Néo-progressif

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Titres

  • A Crack In The Ice
  • Pins And Needles
  • Double Vision
  • Elea
  • The Hanging Tree
  • A State Of Grace
  • Blood Red Room
  • In The Blink Of An Eye
  • Serenity
  • Tears In The Rain
  • Enemy Without
  • Running From Damascus
  • The Visitor

Formation en 1994

Clive Nolan [clavier], Mick Pointer [batteur], Keight More [] jusque 1996, Cliff Orsi [bassiste] jusque 1995, Paul Manzi [chanteur] depuis 2011 jusque 2020, John Jowitt [bassiste] depuis 1996 jusque 1997, John Jowitt [bassiste] depuis 2011, John Jowitt [bassiste] depuis 1995 jusque 1995, Keith More [chanteur] depuis 1995 jusque 1996, Paul Wrightson [chanteur] depuis 1996 jusque 1998, John Mitchell [chanteur,guitariste] depuis 1996, Kylan Amos [bassiste] depuis 2014, Damian Wilson [chanteur,guitariste] depuis 2020

Ne tergiversons pas, 'The Visitor' est le chef d'oeuvre du groupe ARENA, un modèle d'équilibre en terme de rock progressif, bref une des grandes références du prog. L'album commence avec une guitare hurlante soutenue par les percussions, après quelques secondes de cette ambiance, Paul Wrightson, le meilleur chanteur qu'ait connu le groupe emtame sa partie entre force et douceur, la basse jouant cinq notes hypnotiques puis le final aux claviers atmosphériques de Clive Nollan enchaîne 'Pins And Needles' morceau de construction plus banale. Les percussions reprennent, la guitare de John Mitchell se réveille, 'Double Vision' poursuit sans pause, alternant les changements de rithme très fréquents, guitare, percussions et claviers, chant. 'Elea', bref instrumental offre une agréable plage pour respirer, claviers planants, guitare à la Guilmour, magnifique pour nous amener vers 'The Hanging Tree'. Morceau phare de l'album qui commence avec une guitare accoustique et quelques sons, un chant doux puis les coeurs qui au second refrain amènent en douceur les claviers, puis après un passage de guitare nerveuse, les claviers qui enflent, le morceau monte en tension pour ne plus redescendre. 7 minutes de bonheur. 'A State Of Grace' poursuit, morceau basique mais bien construit avec le chant qui mène, la basse répétitive comme un métronome, un refrain efficace et un final pas mal du tout bref on accroche. Toujours enchaîné 'Blood Red Room' est un petit passage genre musique électronique, voix et synthétiseurs le temps de se preparer à l'explosion suivante : 'In The Blink Of An Eye'. Une introduction à toute allure qui laisse place un chant assez paisible. Le refrain arrive de façon un peu surprenante, limite maladroite, mais on s'habitue. Ce n'est pas le meilleur des morceau. Il ne fait pas d'ombre ainsi à '(Don't Forget To) Breathe' dont l'ambiance malsaine est perceptible dès les premières notes, pas très prog, idéal pour faire un single. Percussions électroniques, guitare saturée, chant qui glace les os, génial... dans la foulée, John qui s'ennuyait dans son coin a pondu cette merveille 'Serenity', petit joyau à la guitare qu'il est bien obligé de jouer à chaque concert faute de quoi on se fâcherait. On croirait retrouver les grandes heures de Pink Floyd, deux minutes dix de pure magie. 'Tears In The Rain' commence calmement aux claviers avec le chant de Paul en premier plan, avec vers le milieu un solo de guitare qui accélère pendant quelques mesures le chant et les autre musiciens. Un morceau très bien construit, simple, comme on aime. 'Enemy Without' commence atmosphérique avec une voix presque chuchotée et après un bref silence suit un morceau un peu construit comme SAGA sait en faire, un peu bourin, simpliste, bref pas génial, on zappe même si sur scène ça marche bien avec le refrain 'don't let the child die here'. Trouver où commence 'Running From Damascus' n'est pas évident, il faut bien écouter la basse, claviers et chant qui décollent mais c'est très bon 'open your eyes now !'. Le dernier 'The Visitor' finit la galerie de portraits, avec un chant implorant, des sonorités à la Genesis dans les claviers, un très beau final pour un maginifique album. Alors même si vous ne connaissez pas ARENA, cet album est un incontournable.


Rédigé par Jean-Christophe le 24/01/2006
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