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Lost in the New Real
Arjen Lucassen - Lost in the New Real
Titre : Lost in the New Real
Groupe : Arjen Lucassen
Sortie : 2012
Label : Inside Out Music
Format : CD
Genre : Metal progressif

La chronique note de la chronique
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Titres

  • The New Real
  • Pink Beatles In A Purple Zeppelin
  • Parental Procreation Permit
  • When I’m A Hundred Sixty-Four
  • E-Police
  • Don’t Switch Me Off
  • Dr Slumber’s Eternity Home
  • Yellowstone Memorial Day
  • Where Pigs Fly
  • Lost In The New Real
  • Our Imperfect Race
  • Welcome To The Machine (Pink Floyd cover)
  • So Is There No God?
  • Veteran Of The Psychic Wars (Blue Oyster Cult Cover)
  • The Social Recluse
  • Battle Of Evermore (Led Zeppelin Cover)
  • The Space Hotel
  • Some Other Time (Alan Parsons Project Cover)
  • You Have Entered The Reality Zone
  • I’m The Slime (Frank Zappa Cover)

Arjen Anthony Lucassen []

Commençons par avouer que nous avons un petit faible pour Arjen Lucassen’s.

Voila c'est fait.

Star One, Ayeron, The Guilt machine, Stream of Passion; que de projets ! Mais pour une fois, notre loup solitaire hollandais se lance dans un album solo et cerise sur le gâteau c’est lui qui chante, de quoi combler les fans.

Comblés ? Oui pas de doute, cet album est à marquer d’une pierre blanche pour les amateurs du genre. Pour peu que vous soyez un accro à la science fiction comme Arjen, que vous aimiez le son Lucassen, vous devriez fondre pour ce double album.

Un double album et deux galettes bien distinctes au final :

- Le concept album en dix titres où la voix de l’acteur Rutger Hauer (Blade Runner) fait les transitions, l’histoire d’un homme mis en vie suspendue le temps de trouver le moyen de soigner sa maladie qui est réveillé des années plus tard et accompagné d’un psy pour s’adapter au monde qui à bien changé entre temps.

- Et puis les ‘rebus’, cinq titres qui n’ont pas trouvé leur place dans le concept et des reprises, de Pink Floyd, Blue Öyster Cult, Led Zep, The Alan Parsons Project et Zappa.

Le concept album est très bien construit. La voix off introduisant chaque titre permet d’adoucir les transitions entre des morceaux qui sont de styles assez différents, du métal progressif à de la musique folk.
On retrouve l’écriture classique de Arjen sur ses différents projets, un son de claviers bien à lui, mais également des emprunts assumés aux Beattles ou encore à Queen.
Rien de fondamentalement original mais c’est très bien amené.
On se demande encore pourquoi Arjen hésitait à chanter sur ses albums, il s’en sort admirablement même s’il transforme souvent sa voix. Pas certain par contre que sur scène, si un jour nous avions la chance de voir le bonhomme jouer cet album en live, il soit à la hauteur du défit vocal, mais qu’importe.
L’histoire du concept est assez simple, les thèmes de SF abordés classiques mais amusants comme la musique du futur (Pink Beatlles in a Purple Zepplin), les réseaux sociaux (Don’t Switch Me Off) et la chute , car il y a une chute qui est bien vue, à la Philip K. Dick.
Bref du plaisir musical, une lecture sympa, et un livret d’excellente facture avec de belles illustrations. Un vrai album pour geeks, je suis comblé.

La seconde galette contient donc des ‘rebus’ et des reprises. J’écris ‘rebus’ mais c’est mal, car ce sont de très beaux titres comme Our Imperfect Race et Space Hotel.
Il est presque regrettable que les morceaux qui n’ont pas été intégrés dans le concept ne soient pas, eux aussi, liés par une voix off qui soudain manque cruellement.
A la place, Arjen a décidé d'intercaler des reprises. Des reprises certes, mais quelles reprises : Welcome To The Machine, Vetran Of The Psychic Wars, Some Other Time et I’m The Slime.
C’est un choix artistique, mais du coup, ce CD fait un peu patchwork, loin de moi l’idée de critiquer les titres, ils sont excellents mais la cohérence du concept est perdue et il vaut mieux ne pas écouter les deux CD l’un après l’autre.

Pour un amateur de science fiction qui aime Ayeron et Start One, cet album est un incontournable, un must have, un collector. J’adore tout simplement. Après si la SF vous fatigue et que la musique de Arjen ne vous a jamais transcendée, je ne sais même pas pourquoi vous lisez cette chronique...


Rédigé par Jean-Christophe le 06/06/2012
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