Titre : the warmest sun in winter
Groupe : Believe
Sortie : 2013
Label : Metal Mind Productions
Format : CD
Genre : Néo-progressif

La chronique

Titres

• the end
• beginners
• the warmest sun in winter
• words
• unborn / turn around
• please go home
• heartless land
• the bright day (hidden track)

Formation en 2006

Karol Wroblewski [], Mirek Gil [], Konrad Wantrych [clavier], Przemas Zawadzki [], Vlodi Tafel [batteur]

Believe est un groupe polonais formé ven 2004 qui a déjà à son actif de nombreux albums. The Warmest Sun In Winter est leur cinquième, et comme son nom l’indique, c’est un rayon de lumière et de chaleur dans ce printemps qui ne porte que le nom.

Musicalement Believe navigue entre du Pendragon dernière période, du Satellite fatalement, du RPWL, du Sylvan ou du Marillion bref pas très loin du néo progressif. Principaux moteurs de leur musique la très belle voix assez claire de Karol, la guitare de Mirek pas forcément très technique sauf sur Please Go Home mais qui joue des notes longues à la Rothery et les claviers de Konrad très présents tout au long des titres. La basse de Prezmas et la batterie de Vlodi font leur travail, sans prendre trop de place, rien d’éblouissant mais ce n’est pas forcement ce que l’on attend d’eux non plus.

Pas de démonstration technique ébouriffante mais plus la construction d’une atmosphère cohérente, harmonieuse dans laquelle on se fait piéger dès les premières notes. Les soli ne sont pas légion mais il y a des petites choses brillantes comme cette atmosphère à la Tool sur Unborn / Turn Around où la basse prend un peu plus de place, le violon ou le solo de guitare qui décoiffe sur Please Go Home.

Excepté The Bright Day, titre caché de l’album qui n’a pas vraiment sa place, il n’y a rien à redire des sept autres morceaux. On touche à la perfection, ce dépouillement musical laisse pas mal de place pour déguster le chant et la guitare, j’aime beaucoup. L’ajout d’un violon (Satomi) sur Please Go Home est le petit plus qui en fait un grand titre.

L’album est assez court, puisqu’il fait tout juste cinquante minutes, la bonne durée en fait pour se rendre compte que c’est déjà finit et qu’il va falloir, pour se faire plaisir une nouvelle fois, recommencer au premier morceau. Deux titres cependant font dans la durée, Beginners et Hearless Land, le faux final, respectivement huit et presque onze minutes, et pourtant même dans ces constructions assez linéaires, pas d’ennui.

L’histoire des retrouvailles de deux amis d’enfance, qui se posent et parlent d’un peu tout et de rien. Un concept donc, servi par une belle musique et des paroles assez épurées.

Voila, je suis amoureux, c’est comme ça, un des ces albums qui ne risque pas de me lasser de si tôt. On dit que c’est le meilleur album du groupe Believe, si ce n’est pas le cas donnez-moi vite les meilleurs, car là franchement...

Rédigé par Jean-Christophe le 30/04/2013