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When We Were Beautiful
Dante - When We Were Beautiful
Titre : When We Were Beautiful
Groupe : Dante
Sortie : 2016
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Metal progressif

La chronique note de la chronique
Les évaluations Evaluations
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Titres

  • Rearrangement Of The Gods
  • Ambitious
  • Beautiful Again
  • Until The Last Light Breaks In
  • Let Me Down
  • Sad Today
  • Finaly

Formation en 2006


Avant de commencer cette chronique, j'aimerais vous présenter mes excuses... Oui, je suis en retard... la fin de l'année a été chargée, et bien que cela fait maintenant presque un mois que je me suis proposé pour chroniquer le dernier album de Dante sorti au mois de mars, je ne commence que la rédaction en cette deuxième semaine de juillet. Bien sûr, je pourrais prétexter la coupe d'Europe, la présence obligatoire devant l'écran du salon ainsi que l'adulation devant le dieu Griezmann, ou encore l'attente de l'élimination allemande afin de ne pas être trop méchant envers ce groupe de prog allemand... mais non, il n'en est rien. Le ballon rond ne m'attire pas vraiment, contrairement à la magnifique jaquette de ce CD que l'on se doit de posséder, et ce même si on est adepte du dématérialisé tout comme je le suis. D'ailleurs, je l'avoue, c'est poussé par mes instincts primaires que je me suis tourné vers ce disque, que ma main l'a attrapé, et que je me suis tourné vers les caisses du magasin, tel un zombie, un filet de bave dégoulinant légèrement, et gémissant dans un râle sourd le mot "femme"... Fort heureusement, la vendeuse a eu le bon réflexe de mettre le disque acheté dans un sac ce qui a coupé l'enchantement.

Une fois rentré chez moi, j'ai pu examiner l'objet en détail. Boîte en plastique transparente afin de ne pas abîmer cette sublime image, et... oh... un disque dedans. Comment faire... il ne rentre pas dans mon téléphone, ni dans ma tablette... Ah oui !! Il faut un lecteur CD.

Franchement la musique est pas mal non plus. Avec ce quatrième album, Dante ne joue pas la comédie. ‘When we were beautiful’ propose un métal prog et mélodique construit, mûri, recherché, équilibré et ambitieux qui pour moi les amène à la hauteur des ténors du style. On sent réellement un stade supérieur vis-à-vis de leurs précédents albums. Leur dernier bébé comprend sept titres pour une durée totale de plus de soixante minutes. La durée de chaque titre est assez conséquente, seuls deux titres sont en dessous des sept minutes (dont un, ‘Sad today’ ne fait que 3'44), et la qualité n'est pas au dépend de la quantité. L'album forme un tout dont au final il est difficile d'extraire un seul morceau. On en écoute un, on veut écouter ce qui se passe après...

Dante - When We Were Beautiful

Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe, Dante est formé de quatre musiciens : un chanteur, un guitariste, un claviériste et un batteur. En effet, ils n'ont pas de bassiste, le choix a été fait de laisser ce rôle au claviériste Markus Maichel, qui gère cela avec brio, tant l'ensemble est cohérent malgré le fait qu'ils ne sont que deux avec le guitariste Julian Kellner à occuper l'espace harmonique. La batterie n'est pas en reste, et que ce soit techniquement ou musicalement, Christian Eichlinger maîtrise son art à en faire pâlir un fan de Mike Portnoy. En ce qui concerne la voix j'accroche moins. Bien sûr, le chanteur Alexandre Göhs chante juste et bien, mais son timbre est particulier et manque un poil de lyrisme notamment dans les parties à la fois rythmées et mélodiques. Par contre sa voix en mode crooner est très efficace dans les morceaux plus calmes (comme ‘Sad today’ ou l'intro de ‘Until the last light breaks in’). Cette voix est certainement une des caractéristiques principales de Dante, mi-chantée, mi-parlée, similaire au sprechgesang (style de chant à mi-chemin entre le chant et la déclamation parlée, utilisé notamment par le compositeur allemand Arnold Schönberg au début du 20e siècle), apportant au groupe cette signature allemande, et le fait qu'elle me déplaise légèrement est au final très subjectif.

Et musicalement, encore une fois, c'est du bon !!! Les parties instrumentales sont gérées avec brio. On sent que le groupe a mouillé le maillot sur ce quatrième opus, avec d'ailleurs parfois des parties risquées (pas de problème sur l'album, mais je serai curieux de voire ça en live...).

Bref, j'en redemande, et ce même si la jaquette devait montrer les fesses d'un métalleux du hellfest après trois jours de festival sans se laver...

Facebook : https://www.facebook.com/danteprog

Vidéo :


Rédigé par Guillaume le 18/07/2016
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