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Distant Memories - Live In London
Dream Theater - Distant Memories - Live In London
Titre : Distant Memories - Live In London
Groupe : Dream Theater
Sortie : 2020
Label :
Format : CD
Genre : Metal progressif

La chronique note de la chronique
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Titres

  • Untethered Angel - live
  • A Nightmare to Remember - live
  • Fall Into the Light - live
  • Barstool Warrior - live
  • n the Presence of Enemies – Part 1 - live
  • Pale Blue Dot - live
  • Scenes Live Intro - live
  • Scene One: Regression - live
  • Scene Two: I. Overture 1928 - live
  • Scene Two: II. Strange Déjà Vu - live
  • Scene Three: I. Through My Words - live
  • Scene Three: II. Fatal Tragedy - live
  • Scene Four: Beyond This Life - live
  • Scene Five: Through Her Eyes - live
  • Scene Six: Home - live
  • Scene Seven: I. The Dance of Eternity - live
  • Scene Seven: II. One Last Time - live
  • Scene Eight: The Spirit Carries On - live
  • Scene Nine: Finally Free - live
  • At Wit’s End - live
  • Paralyzed (Bonus Track) - live

Formation en 1985

Chris Collins [] jusque 1986, Charlie Dominici [] depuis 1987 jusque 1990, James LaBrie [] depuis 1991, John Petrucci [guitariste], John Myung [], Mike Portnoy [batteur] jusque 2010, Mike Mangini [batteur] depuis 2011, Kevin Moore [clavier] depuis 1986 jusque 1994, Dereck Sherinian [clavier] depuis 1995 jusque 1998, Jordan Rudess [clavier] depuis 1999

Sting chantait ‘An Englishman In New-York’ en 1987, mais cette année ce sont cinq américains qui se rendent à Londres, au Hammersmith Apollo, pour rejouer dans son intégralité l’album Metropolis Part. 2 - Scenes From A Memory. La pochette de ce live de deux heures et trente minutes reprend les thèmes graphiques de Distance Over Time sorti l’an passé et de Metropolis Part. 2 de vingt ans son aîné. Entre ces deux albums, la seule chose qui ait vraiment changé chez le plus connu des groupes de metal progressif, c’est son batteur. Metropolis Part. 2 est considéré à juste titre par les fans comme le chef-d'œuvre absolu de Dream Theater et Distance Over Time comme un bon cru sans pour autant lui arriver à la cheville.

Dream Theater

Trois CDs, deux DVDs ou Blu-Rays, quatre vinyles, une version téléchargeable, vingt et un morceaux, vous avez le choix des armes pour écouter ce live.

Scène en gradins, écran géant, batterie démesurée surélevée comme les claviers montés sur rotule, Mike et Jordan dominent James et les deux John tout de noir vêtus. James porte le seyant tee shirt du Joker, Mike la racine carrée de cinq, Jordan un Freedom à tête de mort, et Myung ainsi que son compère Petrucci sont juste en noir.

C’est parti pour deux heures et demie de metal progressif grand spectacle. Le son pincé et sans grande profondeur tire vers les aigües même sur les gros riffs de ‘A Night To Remember’ mais le public reste bien audible et cela évite de s’exploser les tympans à cause de la grosse caisse et de la basse. Cependant, à la fin du concert, la fatigue auditive est bien là. L’image frise la perfection et les multiples caméras fixes et mobiles varient sans cesse les plans. Pour ne rien gâcher, les éclairages sont très bien étudiés et la scène permet une grande mobilité aux musiciens. Mais… mais le public est assis. Assis ? Oui assis. Difficile d’écouter du metal vissé dans un fauteuil, même moi dans le salon j’ai envie de bondir dans tous les sens. Heureusement tout le monde se lève pour Danette, je veux dire à la fin de ‘A Night To remember’ quand James prend enfin la parole pour s’adresser au public.

Jordan a amené son clavier guitare pour l’occasion et James son micro crâne tenu par un bras androïde ainsi que le micro oméga doré pour chanter Metropolis Part. 2. Oui c’est kitch mais c’est Dream Theater ne l’oublions pas. Là où certains groupes transportent des valises de guitares et de basses, Dream Theater voyage léger avec une seule basse six cordes pour John Myung et seulement quatre ou cinq guitares pour John Petrucci. Mais des racks de pédales dantesques compensent le nombre d’instruments, ce qui les oblige à revenir régulièrement à leur place, devant le public. Même Jordan Rudess voyage léger. Pour la batterie c’est un peu plus chargé, voir même excessif, je suis certain que Mike Mangini n’utilise pas la moitié des fûts qu’il a amenés, encore que...



Après une heure principalement dédiée à la promotion du dernier album studio de Dream Theater (quatre titres sur les six joués), nous remontons le temps, vingt années en arrière avec Mike Mangini à la batterie, pour retrouver le concept album Metropolis Part. 2 - Scenes From A Memory commencé en 1992 avec le titre ‘Metropolis Part. 1 - The Miracle And The Sleeper’. Projection de cases de bande dessinée, compte à rebours, nous embarquons pour une heure vingt avec le concept album.

Même si la voix de James est parfois surtravaillée, le chanteur, qui a connu des hauts et des bas, tient bien la distance, se ménageant des pauses derrière la scène dès qu’il ne chante pas. Dans la version CD, les rares interventions où James parle avec le public ont été coupées sur cette partie du concert, peut-être pour préserver le déroulement du concept. Vous pouvez vous rattraper avec les DVDs ou Blu-Ray que je vous recommande d’ailleurs plutôt que la version CD pas vraiment audiophile (oubliez les vinyles).



Pendant ‘Through Her Eyes’, James assis devant le public rend hommage en images aux grands noms du rock comme Zappa, Emerson ou Bowie. Un morceau à la fin duquel le groupe reçoit une nouvelle standing ovation avant que James ne parle un peu au public : “Qui était là pour la tournée de Metropolis ?” avant de lancer le “morceau le plus metal de l’album”, à savoir l’orientalisant ‘Home’. Le live s’achève sur un magistral ‘Paralyzed’ tiré de l’album Distance Over Time, avant que le groupe ne salue la foule et quitte la scène.

Si vous n’aimez pas Dream Theater, passez votre chemin, d’ailleurs pourquoi avez-vous lu cette chronique jusqu’à cette ligne ? Par contre, si vous aimez les ricains, ce live est un must have au même titre que celui à Budokan. Je vous laisse, je retourne de ce pas écouter la version de Metropolis Part. 2 sortie il y a vingt ans, ce live m’a donné envie de le redécouvrir.


Rédigé par Jean-Christophe le 04/01/2021
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