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The Echo of a Distant Past
Drowning Steps - The Echo of a Distant Past
Titre : The Echo of a Distant Past
Groupe : Drowning Steps
Sortie : 2020
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Progressif
Achat : ici
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Titres

  • The Source of Imagination
  • Gold Through My Eyes
  • Where Is My Life
  • The Inner Silence
  • Affected
  • The Echo of a Distant Past

Formation en 2016

Caio Claro [chanteur,guitariste]


Musiciens additionnels :

Fabricio Mendonça - batterie et percussions
Henrique Oliveira - guitare électrique
Leonardo Gonçalves - basse
Léo Skinner - basse
Vinicius Batista - guitare électrique

Nous évoquons trop rarement le Brésil dans nos colonnes car la musique sud-américaine ne parvient guère jusqu’à nos oreilles et c’est bien regrettable. Prenons par exemple le projet de Cairo Vlaro débuté en 2016 avec un EP deux titres Even If… devenu duo deux ans plus tard avec l’arrivée de Tiago Pierucci aux claviers et qui, le 21 février, livra son troisième LP, The Echo of a Distant Past.

Drowning Steps

Le groupe se nomme Drowning Steps et nous le suivons depuis quelques temps déjà. Pour vous donner quelques repères, pensez à Steven Wilson, Airbag, Pink Floyd, du art rock progressif au chant feutré peuplé de claviers.

The Echo of a Distant Past, petit format en six pièces, rassemble tout de même trois morceaux moyen courrier avec un titre album dépassant les neuf minutes. Chant, guitares acoustiques et claviers constituent l’essentiel de la musique sur laquelle quelques artistes invités posent leurs notes de basses, de guitares électriques et même de batterie et de percussions (‘The Echo of a Distant Past’, ‘Gold Through My Eyes’ et ‘The Inner Silence’).



L’influence de Wilson saute parfois aux oreilles comme dans le dernier morceau ‘Where Is My Life’, mais rien de choquant là-dedans, d’autant que Drowning Steps le fait très bien, et poursuit dans la seconde moitié instrumentale du titre avec tout autre chose. Comme l’écrit le groupe, l’album puise ses racines dans les seventies tout en se révélant résolument moderne, comme le prouve ‘The Echo of a Distant Past’.

Dans ‘Gold Through My Eyes’, à l’ouverture grandiloquente, le chant se fait moins feutré et joue du growl quelques secondes, avant que la musique ne s’envole à la manière d’un Neal Morse Band dans une section instrumentale qui redescend sur des des notes de piano et des choeurs, pour repartir de plus belle dans les dernières secondes. Et que dire de ‘The Inner Silence’, d’abord paisible et qui se lance ensuite dans une folie funky de courte durée. Enfin dans l’unique instrumental, ‘The Source of Imagination’, où guitare acoustique et claviers se répondent, vous entendrez quelques enregistrements de voix d’enfant.



The Echo of a Distant Past nous propose un voyage mélancolique sans esbroufe auquel je n’ai trouvé qu’un seul défaut, la seconde partie instrumentale de ‘Where Is My Life’ aux claviers et guitare acoustique qui manque franchement d’inspiration. A part ces deux minutes, le reste de l’album est magnifique.


Rédigé par Jean-Christophe le 28/02/2020
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