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The Clockwork Fable
Gandalf's Fist - The Clockwork Fable
Titre : The Clockwork Fable
Groupe : Gandalf's Fist
Sortie : 2016
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Néo-progressif
Achat : ici
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Titres

  • The Traveller and the Lighter
  • Shadowborn
  • The Unminable Zone
  • The Lamplighter (Parts I-VIII)
  • In the Cavern of the Great Cog
  • The Great Cog
  • The Shadow Rises...
  • The Capture (Including the Song for a Fallen Nightkeeper)
  • Waiting for Exile
  • Eve's Song
  • A Sermon for Shadowmas
  • Victims of the Light
  • Old Friends, New Enemies
  • Ditchwater Daisies
  • De-ranged
  • The Lamplighter (Parts IX-XIII)
  • In the Name of the Spy
  • The Bewildering Conscience of a Clockwork Child
  • Escape!
  • A Solemn Toast for the Steam Ranger Reborn
  • The Oldest Flame
  • The Lamplighter (Parts XIV-XV)
  • Flight for the Surface
  • The Climb
  • At the Summit
  • Fight for the Light
  • Quest for Power
  • At the Sign of the Aperture
  • A Machine Serves His Purpose
  • The Clockwork Fable
  • Escape from Cogtopolis
  • Through the Lens
  • Epilogue - Oh Bugger!

Formation en 2005

Stephan Hepe [batteur], Dean Marsh [chanteur,guitariste,bassiste,clavier], Luke Severn [chanteur], Stephan Hepe [batteur], Keri Farish [chanteur], Alicia Marsh [chanteur], Faliq Auri [flute,bagpipes]

Invités :
Arjen Lucassen (Ayreon)
Blaze Bayley (Ex-Iron Maiden)
Dave Oberlé (Gryphon)
Matt Stevens (The Fierce and the Dead)

Et les voix de :
Mark Benton (Early Doors, Dr Who, Waterloo Road)
Zach Galligan (Gremlins)
Bill Fellows (The Tournament, Broadchurch, Downton Abbey)
Paul Barnhill (The BFG)
Tim Munro (Dr Who)
Paul Kavanagh

Trois CDs et presque deux cent minutes, tel est le marathon du dernier Gandalf”s Fist. Ils viennent du comté de Cumbria en Écosse, et mêlent rock progressif symphonique et folk dans leurs compositions.

En 2016, s’embarquer dans une aventure musicale aussi imposante s’annonce comme une gageure et c’est ce défi, qui m’a tout d’abord donné envie d’acheter cet album. La présence de Arjen Lucassen parmi les invités n’a pas été totalement étrangère à cette décision.

The Clockwork Fable nous plonge dans un univers steam punk (vous savez, cette science fiction à vapeur). Une histoire en trois actes se déroulant dans le monde de Cogtopolis. Pour cet album, Gandalf’s Fist a créé tout un univers avec sa ville souterraine, sa religion, ses habitants et même un alphabet. Les personnages qui peuplent cette histoire sont les suivants : l’allumeur de réverbères (le narrateur), le penseur, un inventeur fou et son assistante Eve, le garçon, un robot enfant inventé par le penseur (un peu le fils qu’il n’a pas eu), le primarque qui gouverne la cité sans partage et craint de perdre son pouvoir absolu, le pasteur Simon, sorte de Torquemada du monde souterrain, le soldat de la vapeur aux ordres du primarque mais qui commence à douter que sa cause soit la bonne et enfin Arminstead, un homme sans âge. Une mise en place qui n’est pas sans rappeler le double album de Dream Theater, vous ne trouvez pas ?

Gandalf’s Fist

Les habitant ont fui la surface depuis des décennies après un hiver long de vingt et une années. Il se sont réfugiés sous terre dans Cogtopolis et toute leur culture et religion s’en est retrouvée bouleversée. Mais le penseur vient de découvrir, au cours de ses recherches, que le soleil était de retour. Ici commence notre histoire.

Trois heures et quatorze minutes semblent une aventure quasi insurmontable en musique, alors rassurez-vous, The Clockwork Fable alterne dialogues joués par des acteurs et morceaux de rock progressif. Cette façon de composer rend l’écoute nettement plus aisée. Vous aurez l’impression d’assister à une pièce de théâtre, un opéra ou bien un film, avec le son, mais pas l’image. Le livret vous guide tout au long de l’aventure, mais sans doute pas assez cependant. Il vous faudra vous rendre sur le site de Gandalf’ Fist pour tout découvrir. The Clockwork Fable pourra en dérouter plus d’un, et une fois n’est pas coutume, je vous recommande d’écouter chaque acte séparément pour ne pas saturer.

Et la musique dans tout ça ? Des touches de folk mélangées à du néo-progressif voire du rock symphonique, des refrains en abondance et cinq pièces ambitieuses de plus de dix minutes (la plus longue étant ‘The Lamplighter parts I à VIII’ qui dépasse le quart d’heure). Quelques sections instrumentales sont de haut vol, usant de flute, claviers vintages, mandoline, saxophone, percussions. Pour rester totalement objectif, la musique n’est ni transcendantale ni originale mais elle contribue à la narration de l’histoire. Sept voix jouent les personnages dont celle de Arjen dans le rôle de Arminstead et neuf acteurs se chargent des parties jouées parlées.

Gandalf’s Fist

The Clockwork Fable appartient à la famille des albums comme The Diary de The Gentle Storm, The Astonishing de Dream Theater ou de The Theory Of Everything de Ayreon et se situe, d’après moi, un peu en dessous du dernier et au-dessus des deux premiers. Sortiront-ils de leurs cavernes, verront-ils la lumière du soleil, Eve trouvera-t-elle l’amour et les méchants seront-ils punis ? Vous le saurez en écoutant le dernier Gandalf’s Fist.

Facebook : https://www.facebook.com/gandalfsfist

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Vidéo :



Rédigé par Jean-Christophe le 24/05/2016
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