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InMotion
InVertigo - InMotion
Titre : InMotion
Groupe : InVertigo
Sortie : 2019
Label : Progressive Promotion Records
Format : CD
Genre : Progressif
Achat : ici
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Titres

  • Interrompu
  • LSPP - Listen to the smell of the pretty picture
  • Severn speaking
  • Wasting Time
  • Life Part I (random)
  • Life Part II (metaphors)

Formation en 2001

Sebastian Brennert [], Matthias Hommel [], Carsten Dannert [batteur], Jacques Moch [], Michael Kuchenbecker [clavier]

Si vous aimez le néo-prog à la sauce retro-prog des seventies, nul doute que InVertigo saura vous intéresser car vous y trouverez tous les marqueurs de ces styles musicaux ; les ingrédients ad hoc sont là, que ce soit la section rythmique omniprésente avec sa basse mordante, les claviers et les guitares qui s’en donnent à cœur joie lors des nombreux changements de tempo, ou encore par le chant bien assuré ; le tout est bien servi par la production réalisée par Martin Schnella.
Et pourtant, après plusieurs écoutes, je suis partagé entre le verre à moitié plein et le verre à moitié vide.

InVertigo

Débutons maintenant par ce qui a assouvi ma soif de mélomane, le titre ‘Interrompu’ qui nous propulse en terre néo-prog, me faisant penser à un mix entre Spock’s Beard et Eloy ; mon titre préféré ‘Listen to the smell of the pretty picture’ est dans la même lignée mais beaucoup plus évolutif et captivant ; un titre qui fait mouche car parfaitement structuré, un petit bijou musical hautement recommandé et à déguster immédiatement en écoute sur YouTube :



‘Severn speaking’ est un plaidoyer écologiste qui nous rappelle que La Canadienne Severn Cullis-Suzuki, aujourd’hui militante écologiste, conférencière et présentatrice de télévision, n’avait que douze ans lorsqu’elle est montée à la tribune du premier Sommet de la Terre organisé par les Nations unies à Rio de Janeiro, le 14 juin 1992, pour alerter sur le réchauffement climatique ; le titre alterne des passages de ce discours avec un fil rouge musical bien charpenté ; ‘Wasting Time’ en est la suite logique et dénonce l’inaction et une forme de procrastination sociale et politique devant l’urgence de laisser aux générations à venir rien moins qu’un monde vivable ; musicalement, le titre s’étire en mode néo-prog avec quelques moments de tension bienvenus mais sans rebondissements propres à dynamiser l’ensemble.

Les deux derniers titres qui s’enchaînent, ‘Life Part I’ et ‘Life part II’, soit quatorze minutes de cet album avec en leitmotiv la reprise d’un thème du Concerto pour piano en la mineur, op 16, d'Edvard Grieg, ne m’ont pas convaincu par le style de musique proposé.
Mis à part des passages chantés et des interventions plus structurées aux claviers et au piano, tout semble improvisé, et les minutes passent au gré de changements de tempo déroutants ; parfois la guitare redonne du liant à l’ensemble qui manque de punch, puis de nouveau plus rien ne captive mon attention.

Au final, et je n’exprime que mon ressenti personnel, je ne suis pas arrivé à m’imprégner de l’univers d’Invertigo, de ses partis pris et de ses caractéristiques rythmiques à tendance monolithique ; nonobstant, l’ensemble est à découvrir pour son style particulier, sa personnalité et la technique déployée.
A vous de trouver les clefs de la serrure musicale proposée, et de n’y voir que le verre à moitié plein.


Rédigé par François le 21/01/2020
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