Titres
Formation en 2001
Sebastian Brennert [], Matthias Hommel [], Carsten Dannert [batteur], Jacques Moch [], Michael Kuchenbecker [clavier]
Le groupe InVertigo sort ici son second album après Next Stop Vertigo en 2010. Musicalement assez proche de Sylvan, Porcupine Tree, la formation possède tout de même une signature bien particulière.
Darkness sonne comme un titre de Sylvan avec le piano et la guitare très présents, mais en plus énergique et plus court également. La fin du titre avec la voix off, sa partie instrumentale et le refrain qui revient achèvent d'en faire un excellent titre tout simplement.
Lullaby débute sur du xylo et des chœurs féminins avant de passer à une guitare grincheuse, des percussions et des claviers nerveux.
Beaucoup de changements de rythme et d'ailleurs la première impression est un peu brouillon même s'il y a de jolies choses. Le texte mérite le détour.
Un petit son d'accordéon accompagne le début de Waves. Un agréable démarrage mais la suite ne tient pas ses promesses, l’atmosphère initiale se perd peu à peu.
Dr. Ho est un titre festif, déjanté, humoristique, pas très classique dans un album prog, la première fois on est surpris par le style qui manque singulièrement de subtilité (écoutez les clavier vintage) mais peu à peu on accepte cet ovni au milieu de l’album. Le texte est jubilatoire !
Après avoir fait dans l’humour, InVertigo joue sur la peur avec Suspicion. Un titre de plus de treize minutes avec une très belle introduction qui laisse place à instrumental largement dominé par les claviers. On alterne les accélérations presque métal avec des passages beaucoup plus tranquilles. Les transitions se font en douceur, du pathos bien dosé au piano et chant, quelques légères touches orientales (allusions musicales à peine voilées...) dans les mélodies. Le titre est très bien construit et fonctionne à merveille.
Thruth est un instrumental agréable à écouter mais qui ne casse pas des briques. Il s’achève sur quelques voix off en allemand, en anglais.
Le gros morceau c’est The Memories Of Mankind. Plus de vingt une minute de musique d’un seul tenant. Un prologue et dix chapitres sur la vie d’une éphémère, encore un texte excellent et musicalement un savant mélange de métal et de progressif. Saxo, flûte, chœurs, riffs nerveux, claviers planants, vous allez passer par toutes les couleurs de l’arc en ciel, la vie d’un petit insecte volant devient étonnante.
Un album assez varié avec de très bons titres et d’autre moins intéressants musicalement. N’hésitez pas à vous plonger dans le livret, les paroles sont excellentes.