Titres
Formation en 1975
Le groupe australien Sebastian Hardie date des années 70 et pourtant ils n’ont à leur actif que trois albums dont deux sont devenus des classiques.
Le groupe s’est séparé en 1976 et s’est reformé en 1994 à l’occasion d’un festival. C’est à la suite des derniers concerts qu’ils ont donnés en 2003 que les musiciens ont décidé de se relancer dans l’aventure avec un nouvel album.
Depuis cette époque, à chaque occasion qu’ils ont trouvé dans le emploi du temps chargé, le groupe a composé et enregistré Blueprint. Une longue gestation pour un troisième album.
En plus de trente ans, le son n’a pas vraiment bougé, et c’est aussi ce qui fait le charme de cet album.
Orgue à l’ancienne, son de guitare 70’s, une rythmique nord américaine et très peu de chant au final.
Six morceaux pour une durée totale de 41 minutes, c’est un peu court mais après tant d’années de silence c’est déjà pas mal. Deux instrumentaux Vuja De et Shame, respectivement le morceau le plus long et le plus court de l’album.
On est le plus souvent entre jazz et blues avec quand même de temps en temps les constructions classique du rock progressif, pas de musique agressive ni trop rapide, de très beaux passages de guitare sans être trop technique.
Les musiciens nous proposent un voyage assez tranquille, des morceaux à écouter en regardant défiler des paysages, simples à aborder même pour un néophyte du progressif. Pas de grand choc émotionnel non plus à attendre de cet album, c’est du plaisir tout simple.
Les mélodies sont parfois dans la veine de Transatlantic comme sur I Remember mais en nettement moins démonstratif.
I Wish est sans doute le titre le plus complexe par sa construction et Another String... est le titre le plus technique avec beaucoup de travail sur les claviers une guitare assez bluffante et peu de parties chantées.
Un bel album, qui s’écoute facilement mais qui ne marquera pas forcément la mémoire du progressif.