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Setting The Stage
Jeff Pennachio - Setting The Stage
Titre : Setting The Stage
Groupe : Jeff Pennachio
Sortie : 2021
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Metal progressif

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Titres

  • Wilson Theater - instrumental
  • Interposition - instrumental
  • The Voyager - instrumental

Formation en 2015


Jeff Pennachio, le guitariste de Design The Void, nous livre trois titres instrumentaux regroupés sous un EP intitulé Setting The Stage. Le new yorkais y joue tous les instruments, guitares, basses, batterie, ainsi que la programmation orchestrale.

Jeff Pennachio

La pochette reprend la célèbre poignée de main de Wish You Were Here, deux personnages en ombres chinoises, vus du fond de la scène éclairée d’un théâtre désert, le August Wilson Theater de New-York. Cette image pourrait faire songer que Jeff propose une musique en hommage à Pink Floyd, mais il n’en est rien, nous sommes plus près ici de Plini ou de Trans Siberian Orchestra que de Gilmour.

Les trois morceaux de Setting The Stage s'éloignent également beaucoup de l’univers metal électro djent du groupe Design The Void, épousant des formes nettement plus mélodiques et cinématiques et renonçant totalement au growl sauvage. Jeff joue de guitares lumineuses sur des arrangements orchestraux (piano et cordes) qui habillent agréablement l’ensemble, donnant presque l’impression qu’il ne s’agit pas d’un projet solo de guitariste.

‘Wilson Theater’ rend hommage en musique à ce haut lieu de Broadway construit en 1925 et où ont été jouées de nombreuses comédies comme My Fair Lady. La pièce de cinq minutes et trente secondes est un concerto pour piano et cordes où la guitare tient la partie soliste. Après une section très martiale, guitare, basse et batterie prennent le pas sur le concerto du début. Une pièce qui évoque peut-être les thèmes de comédies musicales jouées dans ce théâtre autrefois.



Les notes de piano électrique martelées telles des clochettes feront inévitablement songer au traîneau du Père Noël survolant les toits de New-York, et les traits de guitares la vitesse de l'attelage sous le ciel étoilé, transportant des cadeaux pour les enfants. Plus sombre et cinématique, ‘The Voyager’, d'abord tout en attente sur des claviers et cordes, attaque le cœur du morceau avec des riffs nerveux et de la batterie qui claque pour se poser sur des notes floydiennes quelques secondes et repartir de plus belle sur une guitare virtuose.

Une fois le quart d’heure écoulé, la musique vous invite à recommencer l’expérience, encore et encore. Aucun des trois morceaux de l’EP ne révolutionne le genre ni ne se démarque d’autres compositions, ce qui n’enlève rien au plaisir de les écouter.


Rédigé par Jean-Christophe le 29/01/2021
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