Groupe : Mick Pointer
Sortie : 2014
Label : Verglas Records
Format : CD
Genre : Néo-progressif
La chronique
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Titres
- Script For A Jester's Tear - live
- He Knows, You Know - live
- The Web - live
- Garden Party - live
- Chelsea Monday - live
- Forgotten Sons - live
- Three Boats Down From The Candy - live
- Charting The Single - live
- Grendel - live
- Market Square Heroes - live
- Margaret - live
Formation en 1979
Mick Pointer [batteur]
Mick Pointer n’a fait qu’un seul album studio avec Marillion avant de rejoindre Clive et l’aventure d’ARENA. Un seul album, mais quel album, celui qui posa la première pierre de la légende d’un groupe maintenant mythique dans la mouvance progressive.
Certains pourront discuter de la légitimité de Mick sur cet album, d’autres encore pointeront du doigt son jeu de batteur, d’autre encore râleront en notant que l’original existe, alors pourquoi aller chercher celui-ci.
J’aurais pu me poser la question en effet, mais non, ces débats intellectuels me dépassent en fait. J’ai aimé Roger Waters jouant the Wall à Berlin, Fish reprenant Misplaced Childhood au Z7 des années plus tard, Steve Hackett et son Genesis Revisited II absolument éclatant, alors pourquoi pas Mick Pointer et ses potaux avec Script For A Jester’s Tear ? D’autant qu’il s’agit d’un double live avec des noms connus comme Nick Barrett, Ian Salmon, Mike Varty et Brian Cummins. Des potes décidés à se faire plaisir , à faire plaisir à un public déjà conquis par les titres. Le concert a été enregistré le 16 mars 2013 au Culturpodium Boerderij, place forte du rock progressif hollandais.
Saluons tout d’abord la performance de Brian Cummins qui s’est torturé les cordes pour atteindre les performances d’un Fish alors pas encore trop abîmé par la bibine et la clope. Je dis saluons, car à la fin du show quand même, la mécanique vibratoire se coince un peu, normal. L’accent est là, les RRRRrrrrr sont écossais, la bête est énorme, Brian donne bien le change tant vocalement que physiquement.
Ensuite Nick, mon cher Nick, tu apportes une jolie touche personnelle à la guitare de Steve, un je-ne-sais-quoi de plus nerveux qui sied à merveille à Script, sois-en loué, j’aime le son que tu insuffles à cet album qui dans l’ensemble sonne plus dur que sur toutes les versions live que j’aie pu entendre à ce jour.
Reprendre Script trente ans plus tard aurait pu être un crime, un blasphème, un cover de plus (il y en a tant). Mick Pointer Band lui donne une nouvelle vie, un second souffle, une poussée dans le dos et c’est reparti pour au moins dix années de plus. Voila un album que je n’avais pas écouté depuis longtemps et que je redécouvre avec bonheur à travers ce live. Pensez ce que vous voudrez en fait, je suis sacrément content de l’avoir ce live, d’autant qu’après un premier CD reprenant l’intégrale de The Script, le second, toujours en live, nous joue des petites sucreries éparpillées sur des faces B de 45 tours, sur quelques lives et dans des coffrets pour collectionneurs.
Pour couronner le tout, le son est d’excellente facture, avec le public présent, que demander de plus à un live ? Que les spectateurs chantent en chœur avec le groupe, attendez “Margaret” et vous serez comblé.
Si vous ne l’aviez pas encore compris, je n’ai pas été fichu d’écrire une chronique objective, je n’en avais sans doute pas envie non plus. J’aime cet album. Ce live, je le craignais comme il me tentait. Finalement j’ai été très agréablement surpris, donc, si comme moi vous hésitiez encore, franchissez le pas, franchement, il faut savoir se faire du bien.
Rédigé par Jean-Christophe le 24/07/2014
