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A Space Odyssey - part one - Monolith
RanestRane - A Space Odyssey - part one - Monolith
Titre : A Space Odyssey - part one - Monolith
Groupe : RanestRane
Sortie : 2013
Label : Inconnu
Format : CD
Genre : Progressif

La chronique note de la chronique
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Titres

  • semi
  • fluttuerò
  • stazione orbitante uno
  • materna luna
  • Clavius
  • il monolito di Tycho

Formation en 1998


RanestRane est un groupe très particulier dans le monde du progressif. Leur trois albums sont inspirés par des films fantastiques. Pourtant ces italiens de Rome ne nous joue pas une BO, mais bien du prog.

Après Nospheratu, Shining, deux doubles concepts, Ranest s’attaque à un monstre sacré de la science fiction, 2001 Odyssée de L’Espace, le chef d’œuvre de Stanley Kubrick. Le projet devrait connaître trois parties dont voici la première, Monolith.

Sur Space Odissey Part I Monolith, le groupe reçoit deux prestigieux invités en la personne de Steve Hogarth et de Steve Rothery de Marillion dont vous entendrez respectivement la voix et la guitare dans plusieurs morceaux de l’album, le petit coup de pub qui ne fait jamais de mal.

D’ailleurs c’est monsieur Hogarth que l’on entendra en premier sur Semi (la découverte de l’arme à la protohistoire) suivit assez vite de Daniele Pomo le batteur chanteur qui s’exprime en italien, chose suffisamment rare pour être saluée. Certains morceaux mélangent dialogues du film avec musique progressive, on peut ne pas aimer, ce pendant si vous connaissez bien la pellicule, cela ne devrait pas vous déranger, bien au contraire, cela vous donnera des repères sur le cours de la narration.

Le monolithe est composé de six titres qui nous conduisent jusque que le parallélépipède rectangle noir qui se dresse dans le cratère Tycho. Cela nous change des valses de Strauss (magnifiques au demeurant) ou des incursions dans la musique contemporaine qui accompagnent 2001.

Dans l’écriture de RanestRane, il y a quand même des approches quasi psychédéliques comme sur Stazione Orbitante Uno. On se promène entre pop italienne à la Eros Ramazzoti (c’est tout ce que je connais de la pop italienne avec Zucchero), du prog assez moderne, de la musique psychédélique et quelques petites surprises folk par endroit. Il y a un air de Porcupine Tree ici où là comme sur Materna Luna, du Pink Floyd fatalement, mais pas de cover, leurs compositions sont originales.

Musicalement c’est du bonheur. Les membres du groupe jouent très bien. Daniele Pomo nous offre une batterie technique, variée, assez subtile, un chant excellent, Ricardo Romano aux claviers fait également merveille avec une palette sonore très agréable, il n’écrase pas les compositions malgré une grande présence, Massimo Pomo (le frère du batteur, une affaire de famille quoi) possède un beau son de guitare, même pas éclipsé par celui de Steve Rothery, ils se complètent d’ailleurs très bien et Maurizio Meo, même s’il est un peu éclipsé par la batterie nous offre de beaux passages (Semi). Bref c’est du plaisir, du plaisir et du plaisir. Monolith est agréable et facile à écouter, avec de belles plages instrumentales comme sur Materna Luna qui reste mon titre favori.

Pas besoin de connaître le film pour apprécier l’album. Les cinquante et une minutes passent très vite. A découvrir absolument.



Rédigé par Jean-Christophe le 22/12/2013
Commentaires

Monsieur Neoprog cet album est incontestablement une réussite.De plus je pense que tu ne manqueras pas la chronique du sublime la quarta vittima de ZUFFANTI (encore un italien).Merci pour notre musique de prédilection et bonne continuation.
Le 17/01/2014 par zamal