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Ripping Heartaches
Schizofrantik - Ripping Heartaches
Titre : Ripping Heartaches
Groupe : Schizofrantik
Sortie : 2017
Label : The Gentle Art of Music
Format : CD
Genre : Progressif

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Titres

  • satan and death separated by sin - instrumental
  • a new day
  • personal hell - instrumental
  • hungry ghost
  • why is my mind
  • children stopped crying in Aleppo - instrumental
  • infinity

Formation en 1997

Martin Mayrhofer [chanteur,guitariste], Henning Lübben [clavier], Andy Lind [batteur]

Invité :
Christian Schichtl : percussions

Je ne vous cacherai pas que j’ai ressenti une petite pointe d’appréhension lorsque je glissai Ripping Heartaches dans la platine. Un album débutant sur treize minutes instrumentales expérimentales dans la veine d’un King Crimson ayant viré au metal, cela donne des sueurs froides, même à un chroniqueur aguerri. Schizofrantik a bien choisi son nom. Le quatuor allemand, atteint de dédoublement de la personnalité aigu nous propose un album de près d’une heure mélangeant du Fripp, du Zappa et du Bartok.

Schizofrantic

Après un ‘satan and death separated by sin’, génial et terrifiant instrumental totalement déjanté et superbement écrit (ils pourraient toute de même fournir l’aspirine avec), Schizofrantik passe du coq à l’âne avec ‘a new day’, chansonnette de moins de quatre minutes à la guitare acoustique. Ils remettent le couvert juste après en poursuivant sur ‘personal hell’, un nouvel instrumental, nettement plus accessible cette fois. L’intro de ‘hungry ghost’ fait craindre un nouveau ‘satan and death separated by sin’ mais en réalité, le titre s’avère un étrange patchwork de vocodeur, de math metal, de prog et de chant mal assuré. Pour être tout à fait honnête, Martin Mayrhofer, s’il est habile de ses dix doigts sur des cordes, peine à convaincre au chant. ‘why is my mind’ souffre du même syndrôme que ‘a new day’, une écriture tout au chant qui s’avère bien insuffisante pour accrocher l’auditeur, et ce malgré un break funky jazzy à mi parcours où Andy Lind fait du bien bel ouvrage. L’instrumental qui suit, ‘children stopped crying in Aleppo’, après une minute de boîte à musique, vous semblera bien épuré avec sa guitare et le triangle de Christian Schichtl. Quatre minutes qui s’achèvent devant le monolithe de Tycho (ceux qui ont vu 2001 A Space Odyssey comprendront). C’est assurément sur les grands formats que Schizofrantic démontre son talent. ‘infinity’ comme ‘satan and death separated by sin’ sont les piliers de cet album ‘infinity’ possédant l’avantage d’être plus abordable que le premier titre avec une grande place aux claviers de Henning Lübben.

Ripping Heartaches s’avère au final très inégal, pénalisé par le chant, magnifié par deux pièces magistrales. Parfois facile à écouter, parfois cérébral, inclassable, il aurait gagné en qualité en étant plus d’homogène.

Facebook : https://www.facebook.com/Schizofrantik/

Vidéo :


Rédigé par Jean-Christophe le 18/10/2017
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