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Babel
Soul Secret - Babel
Titre : Babel
Groupe : Soul Secret
Sortie : 2017
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Metal progressif

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Titres

  • Prologue - instrumental
  • What We're All About
  • A Shadow On The Surface
  • Will They?
  • logOS
  • Awakened By The Light
  • Entering The City Of Gods
  • The Cuckoo's Nest
  • Newton's Law
  • In The Hardest Of Times

Formation en 2004

Claudio Casaburi [bassiste], Antonio Vittozzi [guitariste], Lino Di Pietrantonio [chanteur], Antonio Mocerino [batteur], Luca Di Gennaro [clavier]

Sur terre, dans un futur lointain, Sam, un gamin, rêvait d’étoiles en jouant de la guitare. Devenu adulte, le gouvernement planétaire lui confie l’incroyable mission de trouver Dieu. Accompagné de la belle Adriel et aidé de l’ordinateur logOS, il part dans l’espace, à la recherche du Créateur. Au terme de leur quête, ils découvriront que la cité des Dieux est déserte.

Soul Secret

Babel est le quatrième album des napolitains de Soul Secret, un groupe étiqueté métal progressif que je rangerais volontiers​ aux côtés de leurs homologues de Profusion dans le rock éclectique. Leur nouvel édifice de dix étages, composé par des italiens, chanté en anglais et écouté par un français, illustre bien le récit biblique. Vouloir toucher le ciel, rencontrer son créateur, une erreur maintes fois commise par l’humanité. Entre progressif, djent, jazz, latino et funk, ce space opéra biblique nous parle de religion et d’amour pendant soixante-huit minutes.

Après un prologue un peu kitsch, ‘What We’re All About’ débute le récit musical par une succession et superpositions de styles, allant du folk au métal progressif jazzy. Une basse lourde contraste avec la guitare limpide et les claviers. Le vaisseau décolle, emportant ses deux passagers à la recherche de dieu.
‘A Shadow On The Surface’, nettement plus classique dans sa forme métal prog étonne toutefois avec un clin d’oeil, volontaire ou non, à ‘No Self Control’ de Peter Gabriel dans la troisième minute, un motif décliné façon métal dans la suite.
‘Will They ?’ reste dans la plus pure tradition de Dream Theater. Une pièce très classique dans la forme, où tous les pupitres trouvent leur place grâce à une production très soignée. L’interlude qui fait le pont avec ‘logOs’ ressemble aux mangas que j’adorais dans mon enfance (Albator, Capitaine Flam, Ulysse 31...), sauf que j’ai grandi depuis. Dommage car ‘logOS’ est une délicate parenthèse aux claviers et chants qui poursuit sur un métal prog funky à la rythmique saccadée, et qui vire au symphonique sur la fin. Un des meilleurs titres du concept selon moi.
‘Entering The City Of Gods’ mélange djent et symphonique, sorte de pivot de l’histoire quand Sam croit achever sa quête et découvre une cité désertée. Onze minutes dans lesquelles prend place une section instrumentale fabuleuse.
‘The Cuckoo’s Nest’ use de tonalités espagnoles et de métal, revenant à l’éclectisme musical des débuts de l’album. En en peu plus de sept minutes, le titre offre de nombreux visages comme le ‘Newton’s Law’ qui suit, mais dans un registre très différent.
Le récit s’achève quand, dans ‘In The Hardest Of Times’, Sam et Adriel s’avouent leurs sentiments l’un pour l’autre. Quinze minutes jazzy, funky, latino brillantes qui me font penser au dernier concept album de Aisles.

‘Dieu est amour’, tel est le message de Babel. Si musicalement Soul Secret démontre une fois encore son savoir-faire, la manière dont ils amènent le récit avec ces interludes nuit à l’ensemble. Pour ma part, je ne les aurais pas conservé. Ils n’apportent pas grand chose à la compréhension et à l’atmosphère de l’album, et sont un peu immatures.

Facebook : https://www.facebook.com/soulsecretband/

Vidéo :


Rédigé par Jean-Christophe le 26/07/2017
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