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Once We Were
Steve Hughes - Once We Were
Titre : Once We Were
Groupe : Steve Hughes
Sortie : 2016
Label : Progressive Promotion Records
Format : CD
Genre : Progressif

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Titres

  • The Summer Soldier
  • A New Light
  • For Jay
  • Kettering Road
  • Propaganda Part 1
  • Was I Wrong
  • That Could've Been Us
  • Second Chances
  • Saigo Ni Moichido

Steve Hughes [batteur]

Invités :

Katja Piel - paroles, chant
Angie Hughes - choeurs
Alex Tsentides - basse
Keith Winter - guitares
J.C Strand - guitares
Dee Burke - guitares
Maciej Zolnoski - violon

Mais qu’avons nous là ? Un livret taché de sang, illustré de magnifiques peintures qui évoquent les techniques de Gauguin ou de Toulouse Lautrec, une musique néo-progressive où les claviers dominent l’orchestre, des thèmes folks et un air de Mike Oldflield par endroit mélangés à de l’électro, du funk et même de reggae, voici le dernier Steve Hughes, Once We Were Part One.

Qui est Steve ? Vous l’aurez certainement entendu à la batterie dans Big Big Train, Kino ou The Enid. Multi-instrumentaliste, il joue basse, guitares, batterie, percussions, claviers, chante, compose, écrit et mixe. Autant dire un artiste très complet. Il s’entoure néanmoins d’autres musiciens, pas forcément ces noms en têtes d’affiche qui dopent les ventes de CDs mais des personnes talentueuses comme le guitariste Keith Winter ou le violoniste Maciej Zolnoski.

Steve Hughes

Voici l’histoire d’un homme qui vit plusieurs existences dans des espaces temps différents, dans la peau d’un soldat de sa majesté alors qu’il combat en Irlande, conscient de venir d’un temps futur et de commettre l’irréparable, rejouant des vies faites d’amour, de séparations, de violence, de guerres, où la clef est une femme, toujours la même quelque soit l’époque et le lieu. Une histoire racontée dans un disque de soixante seize minutes, la première partie d’une aventure qui défie les lois du continuum espace temps.

Le premier titre, ‘The Summer Soldier’, devrait rentrer dans le Guinness des records (d’ailleurs il parle d’Irlande…). Record de durée, de domination des claviers néo-progressifs, de changements de rythmes, de mélange de genres, du nombre de sections instrumentales, de musiciens présents. A lui seul, il représente plus de 40% de la durée de l’album et pour ne rien gâcher, il s’agit une merveille.

Après la bombe sonore de ‘The Summer Soldier’, Once We Were se pose, alignant tout de même encore trois pistes de plus de huit minutes dont le ‘Kittering Road’ qui pourra vous faire penser à Big Big Train. Au milieu de tout cela, se glissent des interludes instrumentaux ou chantés et quelques brefs éclats comme des électrochocs. Même si les claviers et la rythmique se taillent la part du lion, les guitares s’offrent quelques soli remarquables (‘For Jay’, ‘Kittering Road’, ‘Summer Soldier’). Le seul instrumental arrive avec ‘Propagnada part one’ et la peinture d’un soldat près d’une tombe sur un champ de bataille, moins de deux minutes au piano électrique accompagné de claviers.

Je me demandais où m'entraînerait cet album atypique. Écoutes après écoutes, même si de temps en temps le chant manque de technique, Once We Were réussit son tour de passe passe séducteur, explosant d’étonnante manière tout d’abord pour se calmer ensuite sur d’agréables mélodies plus simples. Une curiosité bien sympathique qui donne envie de découvrir la fin de l’histoire.

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Vidéo :



Rédigé par Jean-Christophe le 20/06/2016
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