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Once We Were - Part Two
Steve Hughes - Once We Were - Part Two
Titre : Once We Were - Part Two
Groupe : Steve Hughes
Sortie : 2016
Label : Progressive Promotion Records
Format : CD
Genre : Progressif

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Titres

  • The Game
  • Life's A Giltch
  • Propaganda Part Two - instrumental
  • They Promise Everything
  • There's Still Hope
  • She's
  • Spider On The Ceiling
  • Clouds - instrumental
  • One Sweet Word

Steve Hughes [batteur]

Nous retrouvons pour la seconde fois le voyageur temporel de Steve Hughes. Comme dans son premier volume, le livret fourmille de peintures modernes et colorées qui illustrent les univers où notre conteur se voit propulsé. En neuf titres et un peu moins d’une heure, Steve Hughes clôt son récit imaginaire inspiré d'événements de sa propre vie. Excepté deux instrumentaux, le court ‘Propaganda Part Two’ et le bien plus long ‘Clouds’, Steve chante sur tous les morceaux, accompagné d’un ou plusieurs artistes : Richie Philips au saxophone, Dec Burke et Keith Winter à la guitare, Maciez Zolnowski au violon, Katja Piel et Angie Hughes au chant, les mêmes que lors de la première partie.

Si les claviers dominent tout au long de cet album avec quelques incursions du côté de l’électro comme sur le politiquement incorrect ‘They Promise Everything’, la guitare fait également de belles apparitions (‘Spier On The Ceiling’) et la présence du violon, du saxophone et de l’harmonica offrent d’agréables parenthèses musicales.

L’amour reste une nouvelle fois au coeur de l’histoire, un voyage temporel dans lequel le narrateur retrouve et perd la femme qu’il aime “Once we were in love…”. D’autres thèmes s’invitent également comme les mondes virtuels (‘Life’s A Glitch’), les politiciens (‘They Promise Everything’), le sens à donner à son existence. Mais contrairement au premier disque, je peine à suivre le fil du récit, la trame de l’homme propulsé dans plusieurs époques s’estompe même si dans ‘The Game’ et ‘There’s Still Hope’ je retrouve quelques repères. L’heure semble au bilan et à la solitude, le narrateur revoit ses vies parallèles, faites d’amour, de douces nuits d’été étoilées lorsqu’ils étaient encore réunis. Une période heureuse que l’on rêverait éternelle : “It doesn’t have to be the end, THE END.”.

‘The Game’ possède ma préférence avec une basse bien ronde, une voix fragile, des notes de piano, et où brillent le saxophone de Richie, la guitare et l’harmonica de Steve. J’ai nettement plus de mal avec ‘Life’s A Glitch’ qui juxtapose plusieurs thèmes de manière confuse, même s’il s’agit sans doute de l’effet désiré pour décrire ces mondes virtuels. La seconde partie de ‘Propaganda’ passe comme un court interlude asiatique, laissant place au plus ambitieux ‘They Promise Everything’ dont j’apprécie beaucoup les enchaînements rythmiques et l’instrumental électro doublé de guitare. Le début parlé de ‘There’s Still Hope’ dans une boucle de claviers est d’assez bel effet, puis je dois avouer ici mon ennui jusqu'à l’arrivée de ‘Clouds’, l’instrumental de douze minutes dominé par des claviers à la Banks et où s’invitent le violon de Maciez et la guitare de Keith, un grand moment de cet album. ‘One Sweet World’ met un point derrière le “THE END” de l’histoire de Steve, un titre délicat en forme de canon, un peu Yes dans la forme.

Cette seconde partie de Once We Were, tout comme la précédente, est inégale, avec de beaux passages et d’autres moins touchants. Steve achève son récit fantastique avant de se lancer dans une nouvelle aventure que l’on espère palpitante.

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Rédigé par Jean-Christophe le 20/01/2017
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