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Only To Rise
Sweet and Lynch - Only To Rise
Titre : Only To Rise
Groupe : Sweet and Lynch
Sortie : 2015
Label : Frontiers Music
Format : CD
Genre : AOR

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Titres

  • The Wish
  • Like A Dying Rose
  • Love Stays
  • Time Will Tell
  • Rescue Me
  • Me Without You
  • Recover
  • Divine
  • September
  • Strength In Numbers
  • Hero-Zero
  • Only To Rise

Formation en 2014

Michael Sweet [], George Lynch [], James Lomenzo [], Brian Tichy [batteur]


logo sweet and lunch

Quand Serafino Perugino, le président de Frontiers Music a une idée en tête, ça donne, par exemple, Sweet & Lynch, soit la réunion de quatre fabuleux musiciens autour d’un projet de chansons heavy mélodiques, sonnant années 70 et 80. Un album rempli de morceaux directs, bien ficelés, jouissifs même. Rien à jeter dans ce Only To Rise qui swingue diablement…

Only To Rise

Imaginez un peu le rassemblement : Michael Sweet, ci-devant frontman de Stryper, passé quelques temps dans Boston ; George Lynch, fabuleux guitariste de Lynch Mob, autrefois dans Dokken, une icône de la six cordes ; James Lomenzo, bassiste qui a joué avec tellement de monde, mais surtout dans Megadeth et plus encore White Lion ; et enfin, Brian Tichy, stakhanoviste de la batterie, dont on retiendra le passage récent dans Whitesnake. Excusez du peu !
Les groupes de ce genre poussent comme des champignons, les musiciens cumulant les projets pour vivre de leur art. Aussi, c’est toujours avec méfiance qu’il faut aborder ce genre d’exercice car la réussite n’est pas toujours au rendez-vous…
Eh bien, là, ça assure de bout en bout. Pas un morceau à jeter, une production à la hauteur, des musiciens qui ne sont pas dans la démonstration mais qui forment un bloc homogène pour donner corps et vie à des chansons directes comme si les gars étaient en train de jouer dans votre salon. Et dire qu’ils ont travaillé à distance, sans être présents dans le studio en même temps !
Vous entendrez bien des choses qui vont émerveiller vos tuyaux auditifs (et pour certains, vos cornets parce que ça nous ramène sérieusement en arrière, même si le son est tout à fait d’actualité).

Sweet & Lynch

On humera ainsi du Journey ("The Wish"), Bad Company ("Rescue Me"), Dokken ("Time Will Tell", "Hero-Zero"), Van Halen ("Divine"), Mr. Big ("Dying Rose", "Only to Rise"), Stryper ("Recover", "September"), etc. Mais qu’importe ! Ce qu’il y a de bien avec ce genre de groupe et de disque, c’est que, dès que vous posez la galette dans le lecteur, ou mieux, le vinyle sur la platine, vous avez l’impression d’avoir toujours entendu cette musique, l’irrésistible fragrance d’un souvenir ravivé par la fougue de ces messieurs…
Bien entendu, le puriste prog qui rôde autour du webzine Neoprog va vomir tripes et boyaux, privé de ces élucubrations dont il se délecte… Qu’importe, on tient avec cette galette sucrée à souhait la preuve que le heavy rock, même saupoudré AOR, a encore son mot à dire, et que cette musique jouissive inspirée du blues n’est pas finie, loin de là !
Le pari de Perugino est gagné, Sweet & Lynch vous met un coup de pied dans les roubignolles, à vous les faire remonter dans la gorge ! Allez, peuple du prog, pas de honte, cessez de vous cacher, tapez du pied, gueulez sur les refrains, rangez votre préciosité maladive, bougez votre cul du canapé, motherfuckers, on ne vous dénoncera pas chez les intégristes de notre musique préférée, on ne les fréquente pas…
Enfin, vous faites comme vous voulez, moi j’y retourne tellement c’est bonnnnnnnnn, arghhhh !

Facebook : https://www.facebook.com/SweetLynch

Site officiel : http://sweetandlynch.com/

Vidéo officielle :


Rédigé par Henri le 26/01/2015
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