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Injection
The Oneira - Injection
Titre : Injection
Groupe : The Oneira
Sortie : 2020
Label : ROCKSHOTS Records
Format : CD
Genre : Progressif

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Titres

  • Still Free To Choose
  • Know That Feeling
  • Edipsos
  • Behind The Sun
  • Make My Day
  • Paint Your Soul
  • Trust No One
  • Over The Mountain
  • Injection

Formation en 2010

Filippos Gougoumis [guitariste], Gianpaolo Begnoni [clavier], Danilo Saccotelli [batteur], Manuel Ruscigno [chanteur]

En 2015, Laurent nous présentait The Oneira à l’occasion de la sortie de son second album, Hyperconscious. Le groupe refait parler de lui cette année avec Injection que vous pourrez découvrir le 13 mars prochain et qui nous occupe maintenant.

The Oneira

The Oneira reconstruit l’Europe qui en aurait bien besoin avec trois nationalités représentées dans la formation : la Grèce, l’Italie et l’Allemagne. Pour la musique, leur compositions se revendiquent de Yes, Porcupine Tree et Rush, un cocktail explosif sur le papier. Le groupe se caractérise par un rock progressif au son rafraîchissant, à la rythmique bondissante, où claviers, basse, batterie, guitare et voix trouvent tous où s’exprimer.

Autant Hyperconscious pouvait rappeler parfois Rush sur quelques titres, autant Injection s’éloigne de cette écriture rock pour épouser celle du symphonique et de l’alternatif, naviguant entre IZZ et Porcupine Tree.

La musique enjouée, parfois dansante, parsemée de beaux soli de guitares, d’une basse remarquable, d’une batterie voltigeante, se pare de claviers riches, flirtant parfois avec du Transatlantic (‘Behind The Sun’, ‘Over The Mountain’) et des voix plaisantes. Si Rush s’est effacé, encore qu’avec ‘Trust No One’ ça n’est pas si clair, Porcupine Tree revient en force comme par exemple dans ‘Edipsos’ et ‘Injection’. Si The Oneira ressemble à Yes, c’est à la manière de Izz ou de Glass Hammer, un héritage assumé dans les guitares et le chant, sans pour autant épouser leur écriture alambiquée.



Si avec tout cela, un amateur de rock progressif n’y trouvait pas son compte, ce serait malheureux. Et pourtant. Pourtant, j’avoue n’être pas rentré dans Injection, pas plus que dans Hyperconscious que j’ai écouté pour comprendre. C’est sans doute à cause des claviers qui en font un peu trop (‘Still Free To Choose’, ‘Paint Your Soul’), de cette voix qui ne me touche pas, de ce mélange détonnant de plusieurs époques et de cette apparente insouciance qui ne convient pas à ma mélancolie. Comme dirait un suisse que je lis souvent, “C'est pas toi, c’est moi”.

Alors restant un tant soit peu objectif, Injection est un bel album qui me laisse cependant indifférent.


Rédigé par Jean-Christophe le 20/02/2020
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