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The Absolute Universe - Forevermore
Transatlantic - The Absolute Universe - Forevermore
Titre : The Absolute Universe - Forevermore
Groupe : Transatlantic
Sortie : 2021
Label : Inside Out Music
Format : CD
Genre : Progressif

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Titres

  • Overture
  • Heart Like A Whirlwind
  • Higher Than The Morning
  • The Darkness In The Light
  • Swing High, Swing Low
  • Bully
  • Rainbow Sky
  • Looking For The Light
  • The World We Used To Know
  • The Sun Comes Up Today
  • Love Made A Way (Prelude)
  • Owl Howl
  • Solitude
  • Belong
  • Lonesome Rebel
  • Looking For The Light (Reprise)
  • The Greatest Story Never Ends

Neal Morse [chanteur,guitariste,clavier], Mike Portnoy [batteur], Roine Stolt [chanteur,guitariste], Pete Trewavas [bassiste]

Vous prendrez la courte ou bien la longue ? Tel est le cruel dilemme auquel le groupe Transatlantic nous confronte en éditant deux versions de son album The Absolute Universe : l’une heure et demie, l’autre trente minutes plus brève. La réponse serait aisée si la seconde version était un extrait de la première. Mais il n’en est rien. Les deux albums diffèrent notablement de par leur durée et le nombre de morceaux, mais également par des enregistrements avec d’autres voix derrière le micro et des paroles inédites.

Transatlantic

J’ai choisi de vous présenter Forevermore, la version longue, car avec Transatlantic, plus c’est long, plus c’est bon. Sept années se sont écoulées depuis Kaleidoscope et autant l’avouer tout de suite, le super groupe me manquait cruellement.

Nous embarquons dans le dirigeable pour quatre-vingt-dix minutes et dix-huit morceaux en compagnie des musiciens célébrissimes de The Flower Kings, Marillion, The Neal Morse Band et Sons of Apollo. Vous avouerez qu’il y a pire comme compagnie.

Justement, en parlant de The Flower Kings, The Absolute Universe : Forevermore laisse une première impression surprenante, celle d’écouter un album signé par Stolt. Roine chante souvent sur les morceaux et sa guitare au son très caractéristique laisse une empreinte durable sur la musique. Les claviers de Neal ne sont toutefois pas en reste avec de grands soli et la basse de Pete fait de belles apparitions comme dans ‘Looking For The Light (Reprise)’. Et que dire de l’homme élu meilleur batteur prog de l’année depuis sa naissance ? Portnoy livre un feu d’artifice comme à son habitude.

Ouverture, prélude, reprises, claviers symphoniques, pièces de plus de huit minutes, grandiloquence, solos d’anthologie et harmonies vocales géniales sont de retour sur ce cinquième Transatlantic. Notre dirigeable steampunk à moteur fusée traverse l’univers en évoquant les combats que tout un chacun est amené à livrer dans notre monde contemporain. Des luttes pour la survie comme celle contre la COVID-19 mais également politiques avec la montée du populisme.

The Absolute Universe : Forevermore est capable de passages acoustiques intimistes comme de démesure symphonique tout au long de ses seize morceaux, mais ça vous vous en doutiez certainement. A la manière du dernier Ayreon , ce nouveau Transatlantic s’écoute merveilleusement bien sans apporter grand chose à l’édifice bâti par le quatuor au fil des années. C’est le moment où celui qui écrit ces lignes regrette presque d’avoir eu les yeux plus gourmands que le ventre et de ne pas avoir choisi The Breath Of Live au lieu de Forevermore.

Cette heure et demie ne comporte qu’une seule faute de goût: le moment où Gonzo du Muppet Show pousse la chansonnette au début de ‘Solitude’. Si Pete a toujours été un bon bassiste, ses talents de vocaliste restent clairement à démontrer. Et tant que Neal ne l’a pas rejoint au micro, c’est-à-dire durant plus d’une minute de pure solitude, le titre est une véritable torture. Même Mike, dont les débuts furent pourtant pathétiques dans Dream Theater, s’en sort avec les honneurs dans ‘Looking For The Light’.



Vous entendrez, noyés dans la musique, un chien qui aboie en stéréo (‘Darkness In The Light’), des cloches qui sonnent dès ‘Overture’, un extrait de chant ethnique (‘Belong’), des harmonies vocales dans ‘The Greatest Story Nevers Ends’, des choeurs un peu partout et sans doute beaucoup d’autres choses qui se seront perdues lors de la compression mp3. Vous entendrez surtout quatre artistes talentueux jouer durant quatre-vingt-dix minutes des pièces épiques dont ‘Looking For The Light (Reprise)’ comptera probablement parmi les plus appréciées.

The Absolute Univers n’a sans doute pas la même puissance évocatrice que le sublime Kaleidoscope qui comptait deux pièces épiques de plus de vingt-cinq minutes, cependant nous passons avec Forevermore une heure et demie en bonne compagnie musicale. Pour répondre à la question du début, je prendrai finalement The Breath Of Live.


Rédigé par Jean-Christophe le 05/02/2021
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