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Live report du 12/09/2015 - Progressive Promotion Festival - jour 2
15h30, la seconde soirée du Progressive Promotion Festival ouvre ses portes dans quelques minutes. Les tables en terrasse se remplissent, j’y retrouve de nombreuses personnes présentes la veille. Retrouvailles autour d’un café, le manque de sommeil se fait déjà cruellement sentir.

Unto Us

Les anglais de Unto Us ouvrent la soirée. Un groupe dont je ne sais absolument rien, si ce n’est que le chanteur Huw était auparavant avec Also Eden. Ils viennent de se faire lâcher par Tom, le guitariste, et c’est au pied levé que Gareth Cole le remplace. Il ne maîtrise pas encore tout le répertoire mais s’en tire très honorablement avec moins de deux semaines de présence dans l’équipe.

Unto Us

Huw, tel un fauve en cage, arpente la scène quand il ne chante pas. Pour être honnête, à part Lee Blu-Sky, le bassiste et Huw, Unto Us est un peu à la ramasse. Gareth est tout excusé vu son arrivée tardive, mais le batteur et le claviériste manquent de technique. Le solo de claviers est joué avec des moufles et la batterie s’égare en route. Par chance la basse tient le cap. Et pourtant, pourtant, malgré tout cela, j’ai bien aimé leur prestation, comme quoi la technique, des fois, on s’en balance. La musique de Unto Us me parle et la voix du Huw est belle. Je ramène d'ailleurs leur CD à la maison, The Human Landscape, que j’ai écouté en boucle.

TNNE

Le second groupe était luxembourgeois, encore ! Je les avais déjà écoutés Chez Paulette en première partie de ARENA. Ils m’avaient moyennement emballé à l’époque, et pour cause, les conditions n’étaient pas optimales avec une balance faite à l’arrache à cause du retard du bassiste. Un nouveau bassiste, David, un nouveau guitariste, Max et un sound check dans les règles font la différence. Patrick au chant, plus à l’aise nous offre une belle prestation, Max le guitariste donne une touche très Marillion à la musique et Alex, caché derrière ses claviers, nous offre de magnifiques passages.

TNNE

Rien à voir avec Chez Paulette donc. Il va falloir que je me replonge dans leur dernier album. Dans la salle, leur fan club est au premier rang, ne serait-ce pas les mêmes que pour Light Damage ? J’ai droit à l’histoire du groupe qu’ils suivent depuis sa naissance, anciennement nommé No Name. J’aurai l’occasion de discuter avec Patrick et Max avant l’arrivée de Cast sur scène. Une belle rencontre avec des musiciens passionnés très sympathiques.

Sylvium

Sylvium arrivait en troisième partie. Des néerlandais dont Lolo a chroniqué le dernier album: Waiting for the Noise. Sur scène, ils déchirent. Un batteur incroyable qui m’hypnotise dès le premier titre, un chanteur au look étrange avec ses lunettes de soleil, deux guitares et un son d’enfer. J’ai trouvé les successeurs de Porcupine Tree, pas de vilains copieurs mais bien la relève avec l’esprit de Wilson qui plane sur leur écriture. Je suis au taquet, ébloui, en transe. Aucun doute, Sylvium sonne un peu trop métal alternatif pour ce festival, mais je m’en moque, ils sont trop forts, trop bons, mais quand reviennent-il jouer dans le coin ? Je suis déjà en manque.

Sylvium

Ils n’avaient pas prévu de rappel, ça arrive, alors que nous les faisons remonter sur scène avec force de beuglements et de sifflets, ils nous demandent ce qu’ils peuvent bien nous jouer. Quelqu’un dans la salle réclame le premier titre de leur set, l’instrumental ‘Falling’ qu’ils nous rejouent avec plaisir. Voila, ils étaient magnifiques ! Bravo !

Cast

Oliver, l’organisteur, avait rencontré la tête d’affiche de ce second soir, au Baja Prog Festival en 2013, alors qu’il accompagnait Elora en tournée. Un guitariste de folie (qui s’exerce dans son coin bien avant le concert), un violoniste classique, chanteur et chanteuse, basse, batterie, claviers, voici le groupe mexicain Cast fondé en 1978. Oli va me détester. Oui j’étais fatigué, oui je ne connaissais rien de leur musique. Mais malgré l’évidente maîtrise de leur art, je n’ai pas du tout accroché. La faute à trop de son et au chant qui me hérisse. Pour comble de malheur, l’abondance de fumée rend les photos difficiles. Je galère, je suis fatigué, la musique me tape sur le système, bref je quitte la salle dépité.

Cast

Peu importe, ce fut un beau festival. Pardon de ne pas avoir dit au revoir à tout le monde, il était trop tard pour le pépé… De chouettes concerts, de belles rencontres, des découvertes, rien à dire, le Progressive Promotion Festival est un évènement à ne pas manquer, d’autant que le son du Das Rind s’est nettement amélioré. Je reviens avec de nombreux CDs comme tous les ans , c’est l’usage, de vieilles choses et des plus récentes, Yes, IQ, Styx, Rush, RPWL, Unto Us, Enid. Sur la route du retour, j’écouterai avec émerveillement RPWL plays Pink Floyd, Invicta et The Human Landscape, une belle set list. A l’année prochaine Oliver, Mira, Heidi, Tom, Gilles, Lilly et tous les autres !

Rédigé par : Jean-Christophe