Titres
Membres :
Alan Reed [chant, guitare, basse], Tudor Davies [claviers], Mark Spencer [Guitare, chant], Daren Callow [Guitare, chant], Jennifer Clark [Basse], Henry Rogers [batterie].
A la suite d’une douloureuse séparation avec son groupe historique Pallas en 2011, Alan Reed, après une période de doute et de découragement, a su brillamment remonter la pente fort de ses qualités artistiques et humaines. Depuis il n’a jamais abandonné la scène, sa passion, sorti deux albums d’un très bon niveau et c’est fort logiquement qu’il nous propose un album en public, ‘Live: From the Razor’s Edge’, comme une étape incontournable, une pierre à l’édifice de sa carrière.
Pour cela, il s’est appuyé sur le groupe ‘The Daughters of Expediency’, qui avec des line up fluctuants, l’a accompagné ces dernières années ; la captation a été effectuée sur les différentes dates de leur dernière tournée sans que cela nuise à la cohérence de l’ensemble ; la setlist se compose d’un tiers de ‘First in a Field of One’ de 2012, un tiers de ‘Honey On The Razors Edge’ de 2017 et un dernier tiers de titres de Pallas (‘For the Greater Glory’, ‘Sanctuary’ et ‘Crown Of Thorns’) et, disons le tout de suite, le mélange va se révéler détonnant et un monstre de puissance !
Les cinq musiciens de ‘The Daughters of Expediency’ (Euh, faudra m’expliquer l’origine du nom ‘les filles de l’opportunité’ !) s’avèrent excellents tant en terme de qualité musicale, instrumentale, que d’énergie et de plaisir évident à jouer en public. Alan Reed est au top vocalement et, les années passant, il maîtrise les modulations de son chant qui gagne en profondeur. Au final, un vrai groupe avec un vrai frontman pour un super live tant la cohésion de l’ensemble à l’enthousiasme communicatif est évidente.
Ne comptez pas sur moi pour vous conseiller un titre plus qu’un autre, j’ai tout kiffé de bout en bout, les épiques de l’époque Pallas (ah ! ce ‘Sanctuary’ éternel de 1985 !) comme les très bon titres issus des deux albums solos ; allez, j’ai quand même un faible pour les titres de Honey On The Razors Edge comme ‘The Other Side of Morning’ et ‘Razor’ que j’ai chroniqué il y a peu ; ceci expliquant sûrement cela.
Pour des raisons commerciales le nom d’Alan Reed est encore associé à celui de Pallas ou plutôt EX Pallas et je le comprends très bien au vu des difficultés à vivre de notre genre musical ; cependant sachez Monsieur Alan Reed qu’à force de passion, de conviction, de talent et … de maturité vous êtes un artiste à part entière à qui nous devons de magnifiques moments d’émotion, de plaisir, que demander de plus ?
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