Titres
Formation en 1996
Il est bien temps de se pencher sur le groupe cubain Anima Mundi. Il est vrai qu’en matière de rock progressif on regarde assez rarement du côté de l’Amérique du sud. Depuis 2002, le groupe a produit quatre albums studio dont le tout dernier, The Lamplighter qui vient tout juste de sortir, alors parlons en.
Anima Mundi se compose de Roberto Diaz, Virginia Peraza, Yaroski Corredera, José Manuel Govin, Emmanuel Pirko.
Trois parties, Suite The Lamplighter, Suite Tales From Endless Star et Epilogue pour un peu plus de cinquante quatre minutes, un artwork très coloré signé Ed Unitsky et une musique entre rock néo progressif et classique, pas très innovant certes mais bien ficelé et très mélodique.
Pas de débauche instrumentale chez Anima Mundi, des claviers toujours très présents, le chant de Emmanuel bien en avant, une batterie sage mais relativement variée, un peu de guitare de temps en temps mais elle reste relativement planante. Il y a un petit côté pompier de temps en temps dans les compositions, principalement du aux claviers de Virginia, l’utilisation de vieux sons des années 70’s, mais rien de dérangeant, juste une touche bien particulière à leur musique. De nombreux passages font penser à des musiques de contes pour enfants, avec une évidente fraîcheur et un zeste de naïveté.
Ce seront les titres chantés de l’album où Emmanuel, même s’il ne possède pas une voix exceptionnelle, fait merveille et me fait fondre. Ce n’est pas une analyse objective j’en conviens, mais il y a des voix qui sont comme ça, envoûtantes.
Sur l’instrumental Endless Star, Anima Mundi atteint ses limites. Il manque un peu de matière et de virtuosité au morceau pour captiver l’auditoire pendant plus de dix minutes. Il y a de beaux passages surtout vers la fin, mais le titre manque un peu de technicité pour faire de cet instrumental une pièce maîtresse.
Cependant, une fois que c’est dit, on ne peut que saluer le très joli The Return - Part I avec son passage acoustique délicieux à l’atmosphère assez moyenâgeuse et genesissienne sur la fin. La seconde partie n’est pas mal du tout également.
His Majestic Love est le titre qui m’a le plus séduit, son côté grandiloquent, à la manière de King Crimson, un magnifique final pour l’album.
Cet album est une belle découverte, du rock progressif facile à écouter, très mélodique, des musiques qui prêtent aux rêveries, mais rien de révolutionnaire non plus.
Merci à Renaud pour les corrections.
Merci Renaud pour toutes ces remarques, c'est vrai que je connais très mal le groupe.
Désolé pour les erreurs, je les corrigerai.
Le 11/08/2013 par Neoprog
Ce n'est pas le 5e album studio mais le 4e après SEPTENTRION, JAGANNATH ORBIT et THE WAY. José Manuel s'appelle Govin. Roberto Diaz ne chante absolument pas sur le disque : c'est le guitariste co-fondateur du groupe (avec Virginia Peraza, la claviériste). Le (nouveau) chanteur se nomme Emmanuel Pirko. Enfin, Anaisy Gomez ne fait plus partie du groupe depuis le 2nd album mais apparait uniquement en tant qu'invitée.
Le 10/08/2013 par renaud