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Star Being Earth Child
Autumn Electric - Star Being Earth Child
Titre : Star Being Earth Child
Groupe : Autumn Electric
Sortie : 2015
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Progressif
Achat : ici
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Titres

  • Infinite Islands Engulfed in the Silence
  • Someday I Will Find Out Who You Are
  • The Funeral of Grimaldi
  • She Has a Supernova
  • Whose Garden Was This?
  • Skyscraper Steeples!
  • Into the Grasp (Don't Disturb the Sleepers)
  • Daddy, You're Building the Atomic Bomb
  • Virgil
  • ... Into An Open Space
  • Gather the Star Beings
  • Perpetual Waves

Formation en 2008



Ils viennent de Seattle, jouent ensemble depuis 2008 et leur répertoire s’étend du folk au progressif en passant par le psychédélique. Avec cinq albums à leur actif, des singles et un EP de reprises dont une de King Crimson, ce quintette nous invite à une immersion dans les sixties seventies. Cette année, le groupe mettait en ligne un nouveau disque sur Bandcamp, intitulé Stars Being Earth Child et dont nous allons parler maintenant.

Autum Electric

Claviers, flûtes, saxophones, basse batterie, guitare et chant, voila ce que vous pourrez entendre. Leur musique fleure bon les pâquerettes dans les longs cheveux rebelles, du rétro progressif se faisant léger de temps à autres. Avec Autumn Electric il n’est pas question de copie des grands anciens malgré quelques emprunts par ci par là chez les Moodie Blues, Camel, Genesis et même Simon and Garfunkel. Ils ne craignent pas les challenges. Sur Flowers For Ambrosia de 2014, le dernier titre dépassait allègrement les vingt deux minutes, un marathon ! Pas de record de ce genre avec Stars Being Earth Child cette fois, sur les onze morceaux qui le constituent, seul ‘Virgil’ frôle les dix minutes.
L’album, riche en couleurs, nous amène des pesants claviers vintage à la guitare acoustique aérienne du ‘Whose Garden Was This?’. Ils osent même ce ‘Skyscraper Steeples!’ où saxophone, accordéon et chant dominent la danse. Le rock s’invite également sur l’album avec ‘Daddy, You’re Building the Atomic Bomb’. Du piano ouvre mon titre favori, et comme par hasard, il s’agit de la pièce la plus longue, ‘Virgil’, preuve que nos musiciens possèdent la maturité nécessaire pour réaliser ce difficile exercice de style. Ici les changements de tempo sont réglés comme une horlogerie suisse, les transitions bien huilées et l’on arrive à la fin bien trop vite à mon goût.
L’album peine peut-être à captiver autant sur les derniers morceaux, Autumn Electric aurait pu se contenter d’un 33 tours de 45 minutes. Cela n’enlève rien à la qualité de ces trois derniers titres, ils manquent juste de peps pour finir en beauté. Ceci dit le clin d’oeil à Rencontre du Troisième type à la fin de Perpetual Waves est bien vu.
Le chant manque sans doute de technique mais Michael a pris de la bouteille au fil du temps et sur ce dernier album passe nettement mieux. Les claviers vintages variés chatouillent notre nostalgie, la basse flatte les tympans et la guitare saura vous gratouiller au bon moment. Flûte et saxophone varient agréablement les mélodies et la batterie, conforme aux canons de l’époque, s’impose assez peu.

Il est bien agréable de se plonger dans la musique d’Autumn Electric. Je vous invite à les découvrir, ce dernier album comme les précédents. Les nostalgiques de la grande époque du progressif devraient apprécier leur style et leur musique.

Facebook : https://www.facebook.com/theautumnelectric

Vidéo :



Bandcamp :



Rédigé par Jean-Christophe le 04/12/2015
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