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In Contact
Caligulas Horse - In Contact
Titre : In Contact
Groupe : Caligulas Horse
Sortie : 2017
Label : Inside Out Music
Format : CD
Genre : Metal progressif

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Titres

  • Dream the Dead
  • Will's Song (Let the Colours Run)
  • The Hands Are the Hardest
  • Love Conquers All
  • Songs for No One
  • Capulet
  • Fill My Heart
  • Inertia and the Weapon of the Wall
  • The Cannon's Mouth
  • Graves

Formation en 2011

Jim Grey [chanteur], Zac Greensill [bassiste] jusque 2016, Dave Couper [guitariste], Geoff Irish [batteur] jusque 2016, Sam Vallen [guitariste], Adrian Goleby [guitariste] depuis 2017, Josh Griffin [batteur] depuis 2017, Dale Prinsse [bassiste]

Invité :
Jørgen Munkeby - saxophone dans Graves

Le métal progressif nouvelle vague, représenté par Leprous ou Haken, a fait de nombreux émules ces dernières années. Les australiens de Caligula’s Horse appartiennent incontestablement à cette jeune génération musicale montante. Leur recette est simple : un métal mâtiné d’influences progressives, un chant très haut, un duo basse batterie diabolique et une guitare virtuose.

Lorsque nous avons reçu In Contact, je redescendais à peine de Malina de Leprous. Après Bloom, qui ne m’avait que moyennement emballé, j’hésitais à chevaucher une nouvelle fois le cheval de Caligula. Pour ne pas mourir idiot toutefois, j’y jetais une oreille distraite. Je fus très vite interpellé par ‘Capulet’, empreint de douceur et de nostalgie, puis par l’étonnant récitatif ‘Inertia and the Weapon of the Wall’. Enfin, lorsque j’arrivais à ‘Graves’, le titre fleuve, je sus que j’allais vous en parler.

Caligula’s Horse

In Contact, fort de quatre parties ‘To The Wind’, ‘The Caretaker’, ‘Ink’ et ‘Graves’ se décline en dix pistes pour un peu plus d’une heure d’écoute. L’album nous parle de la créativité, de la nature de l’art, de ce que les hommes ont en commun malgré toutes leurs différences.

Les paroles ressemblent à des peintures abstraites ou des poèmes énigmatiques. Il s’en dégage des atmosphères clair/obscur qui interpellent nos sens plus que l'intellect. Des titres qui se réfèrent à la démarche artistique comme ‘Capulet’ ou ‘The Hands are the Hardest…’. Le texte qui m’a le plus interpellé est celui de ‘Inertia and the Weapon of the Wall’, par son mode déclamatoire et la violence du propos, violence qui laisse place au titre que je préfère dans In Contact, ‘The Cannon’s Month’ introduit par la phrase “So spit in the cannon’s mouth, and tell ‘em Ink sent you”.

L’écriture parfois pop rock (‘The Hand Are The Hardest…’) bascule dans du djent (‘The Cannon’s Mouth’) ou de l’art rock (‘Love Conquer All’) et revient toujours aux fondations du genre avec Leprous (‘Dream The Dead’) ou Haken (‘Graves’). La double pédale harassante de Bloom cède la place au jeu vif et inventif de Adrian Goleby. La virtuosité très heavy de Jim Grey (‘Dream the Dead’) et la basse puissante de Josh Griffin proposent un metal prog plus musclé que celui des norvégiens dans lequel se glisse tout de même de la douceur (‘Capulet’).

Au fil des écoutes, plusieurs titres se dégagent de ce nouveau Caligula’s Horse : le magnifique ‘The Cannon’s Mouth’ plein d’emphase où le duo basse/batterie est tout simplement éblouissant, un titre qui tranche après un long récitatif sans musique. Impossible de passer sous silence les quinze minutes trente et une de ‘Garves’; une pièce en quatre parties, très bien construite, qui passe bien trop vite, et bien entendu le délicat ‘Capulet’ qui offre une accalmie bienvenue au milieu de la tempête. Je reprochais à Bloom sa froideur, In Contact est l’exact opposé.

In Contact relance mon intérêt pour ce groupe de Brisbane que je boudais quelque peu. Son identité reste encore à définir mais après tout ils ne sont qu’au début d’une carrière qui s’annonce de plus en plus prometteuse.

Facebook : https://www.facebook.com/caligulashorseband/

Vidéo :



Rédigé par Jean-Christophe le 01/09/2017
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