Titres
Michael Eriksen [], Mats Haugen [], Glen Møllen [], Truls Haugen [batteur], Lasse Finbråten [clavier]
Ave Caesar, morituri te salutant.
Ce groupe Norvégien sort un quatrième album dans un style de métal progressif à la Dream Theater ou Symphony X. Ce style étant très prisé aujourd'hui, il est difficile de tirer son épingle du jeu. La difficulté première à mon avis est de ne pas oublier la musique au dépend de la technique. Il faut que ça déchire sans lasser l'auditeur. Mais je pense que Circus Maximus s'en sort plutôt bien avec ‘Havoc’, album assez ouvert allant de la pop/rock fm au heavy, voire au death métal. Point important : l'unité et la construction de l'album qui forme un tout où chaque titre amène sa particularité. Je vous propose de l'explorer ensemble :
'The weight', premier titre de l'album est coloré trés pop. Excepté le chant en Norvégien (je présume), on pourrait croire à du Cold Play. Le solo de guitare ainsi que son passage instru nous rappelle tout de même que nous avons affaire à un groupe de prog, mais, comme si le naturel reprenait le dessus, le morceau finit avec le refrain en boucle et ses nappes de claviers remplissant l'espace. Le morceau est calibré pour être le tube de l'album.
On monte d'un cran dans l'échelle du métal. De pop rock, on se retrouve à heavy métal avec 'Highest Bitter'. Les riffs sont un peu plus incisifs avec un trio guitare basse batterie un peu plus énervé.
Pour continuer cette progression, 'Havoc' côtoie le métal glam de Marilyn Manson de par cette voix moitié crooner, moitié chuchoté, et complètement distordue... et un final plutôt death métal.
Quatrième titre, 'Pages', ambiance électro planant avec gros sons de guitares, ambiance Porcupine Tree.
L'évolution continue. 'Flames' rebranche avec le côté rock/pop pour un hommage à Muse. 'Loved ones' marche sur les traces de Haken (forcément mon titre préféré...).
'After the Fire', titre peut-être le plus énervé, avec un passage métal djent et un solo tout droit sorti de Train of Thought de Dream Theater. Sûrement l'instrumental le plus abouti de l'album.
Et pour boucler la boucle, 'Remember' et 'Chivalry' nous ramène à ce côté rock fm avec un final entêtant.
En conclusion, un album mélodique, et hétérogène. Entre heavy métal et soft rock, Circus Maximus brasse large. Sûrement que le fan de vrai heavy métal prog n'y trouvera pas son compte tant la face rock fm est présente, mais celui de rock en tous genres appréciera sûrement. Peut-être pas l'album de l'année, mais 'Havoc' a piqué ma curiosité pour de ce pas aller voir l'évolution du groupe avec ses trois albums précédents.
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Video :