Titres
Formation en 2010
Gleb Kolyadin [clavier], Marjana Semkina [chanteur]
Invités :
Gavin Harrison - batterie
Colin Edwin - basse
Vlad Avy - guitares
Evan Carson - bodhran et percussions
Andres Izmailov - harpe
Tatiana Rezetdinova - flûte
Roman Erofeev - clarinette
Sergey Korolkov - trumpette
Oksana Stepanova - bombarde
Philipp Saulin - violon
Mikhail Ignatov - violoncelle
Mariusz Duda - chant
Ensemble à cordes :
Violons:
Anastasia Razumets
Aleksandra Svidunovich
Zhuldyz Bukina
Tatiana Kuvaitseva
Philipp Saulin
Violes:
Aleksander Bogdanovich
Ksenia Ivanova
Violoncelles:
Mikhail Ignatov
Evgenia Ignatova
Contrebasse:
Alexander Kuznetcov
Le choeur "Perezvony" sur ‘Sleeping pills’:
Stanislava Sorokina, Svetlana Utkina, Yury Volkov, Maria Cherepanova, Elizaveta Levina, Anastasia Andriyanenko, Daria Severinova, Alina Vahrina, Anastasia Kavalerova, Nikol Zgeib, Anna Sokolova, Anastasia Malova, Sofia Liberman, Margarita Raspopova, Martin Sadomirsky, Svetlana Philippova, Serafima Chervotkina
Conductor and art-director: Larisa Yarutskaya
La faute à qui ? Laurent me relança avant la sortie de leur album et Mathieu, qui à son tour, un peu plus tard, me demanda si j’avais écouté la merveille. Alors j’ai cédé à la pression. A mon corps défendant, Belighted, leur précédent album studio, ne m’avait pas convaincu, au point de faire l’impasse sur sa chronique. Trop pop folk pour un webzine progressif à mon goût.
Il est vrai, qu’avec Lighthouse, en bonus du duo russe, Gleb et Marjana, deux prestigieux artistes venus de Porcupine Tree s’invitent sur la galette, j’ai nommé Gavin Harrison et Colin Edwin. Mais non content de cela, vous pourrez entendre à la guitare Vlad Avay, aux percussions Evan Carson, à la harpe Andes Izmaylov, à la flûte Tatiana Rezetdinova, à la clarinette Roman Erofeev, à la trompette Sergey Korolkov, à la bombarde Oksana Stepanova, au violon Philipp Saulin et au violoncelle Mikhail Ignotov. Je continue ? Il y a également un ensemble à cordes et un choeur. Une pléiade d’instruments et d’artistes.
En première approche, Lighthouse pourrait se comparer à un mélange de deux albums emblématiques du rock progressif, The Sensual World de Kate Bush et Beneath The Waves de Kompendium. Le premier pour la voix enivrante de Marjana et le piano classique de Gleb, le second pour la richesse instrumentale inouïe et le coté folk symphonique de la musique.
Douze morceaux dont quelques instrumentaux racontent cette histoire parlant des troubles mentaux. La variété des instruments et la richesse de l’orchestration contribuent beaucoup au plaisir de cet album, mais quand Gleb se met au piano à queue accompagnant la voix de Marjana (‘Lighthouse’), comment ne pas succomber au charme de cet album ? Et quand Mariusz Duda de Riverside vient poser sa voix à leurs côtés, que dire ? Si vous aimez la grande musique comme disent certains, vous apprécierez le jeu de Gleb Kolyadin, élève du conservatoire de Saint-Petersbourg. Ce sont les petites choses qui font la différence bien évidemment, pas de remplissage de noires et blanches, mais des croches, silences, triples croches, accords septièmes, de la musique quoi.
J’ai bien cherché des reproches à formuler dans cette chronique, mais mon objectivité s’est égarée en chemin. Quand on mélange intelligemment du Genesis, des thèmes folkloriques, du piano, des instruments classiques, des touches de musique romantique et impressionniste avec une voix à la Kate Bush, on obtient un pur joyau, qui, s’il est produit avec autant de justesse, ne peut donner qu’une merveille.
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