Titres
Enzo Donnarumma [guitariste]
The Glory Ensemble:
Marty Friedman (Cacophony, Megadeth)
Ralf Scheepers (Primal Fear)
Kobi Farhi (Orphaned Land)
Mark Zonder (Fates Warning)
Gary Wehrkamp (Shadow Gallery)
Brian Ashland (Shadow Gallery)
Nicholas Leptos (Warlord)
Amulyn (Whisper from Heaven)
Derek (Whisper from Heaven)
Tina Gagliotta (Poemisia)
Don Davide Bruno (Metatrone)
Alessandro Battini (Dark Horizon)
Giacomo Manfredi (S91)
Weza Moza Gospel Choir
Faut-il aimer ou détester In The Name Of The Son, ce projet metal orchestral de Enzo Donnarumma accompagné du Glory Ensemble ? Prenez du folk irlandais, du metal débridé et une orchestration wagnérienne, n’essayez surtout pas de les arranger afin de rendre l’ensemble cohérent et vous aurez un petit aperçu de ce conte mystique de plus d’une heure.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le disque sort du commun : chanteurs lyriques, choeurs, growl, gospel, double pédale, orchestration puissante, metal pêchu, world music et thèmes bibliques, voilà de quoi changer de notre pain quotidien. Il y a clairement quelque chose de monstrueux et de génial dans cette fresque livrée sans les clefs du paradis. La mélodie rock/metal se voit enrichie d’une orchestration qui joue sur une partition manifestement composée par un second musicien qui n’a pas écouté la première. Il en résulte un chaos de notes, qui même après plusieurs écoutes, reste déstabilisant. Non content de ce chaos, les styles se bousculent tout le temps, du folk au metal en passant par le lyrique.
Entre des pièces world folk (‘Waiting For The Son’, ‘Glory To God’, ‘Psalm 133’, ‘Eternal Rest’) se glissent des compositions metal symphoniques explosives (‘The Tower Of Babel’, ‘Luke 128’, ’Isaïah 53’, ‘The Trial’), des titres d’opéra rock (‘Psalm 8’, ’If Not You’), des morceaux classico/lyriques (Magnificat’, ‘Matthew 125’) et même du gospel metal (‘Te Deum’). Une classification bien arbitraire, car nombre de pièces sont un peu tout cela à la fois (‘The Tower Of Babel’).
Si l’orchestration qui accompagne le rock pourra hérisser plus d’un mélomane, force est de constater que cette écriture ne manque pas de caractère. In The Name Of The Son s'apprivoise quelque peu au fil des écoutes mais reste toujours aussi étrange au bout du compte. J’apprécie l’audace mais je n’ai pas tranché la question initiale.
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Vidéo :