Titres
Formation en 2006
G.Nova, dont le nom vient d’une créature du jeu vidéo Final Fantasy, sera au prochain festival Prog Sud dont les liens avec le Japon ont toujours été forts. Cependant s’il est très fortement inspiré par la culture nippone, ce groupe, fondé par le guitariste Kasumi nous vient de la région parisienne. Les franciliens nous ont proposé en 2009 un premier album instrumental, L’écorce sensible. Sur celui-ci, Kasumi était accompagné du percussionniste Kowasu et du bassiste Ikari ainsi que d’une violoniste, Gaëlle Durand, invitée sur deux titres.
Ce premier album proposait une musique à la croisée de différents styles oscillant entre world music, musique de film, ambient et progressif atmosphérique avec une guitare très présente. La musique japonaise n’était présente que par petites touches. Les compositions de ce premier opus étaient plutôt sympathiques mais souffraient d’une production et d’un mixage assez moyens. Le groupe s’est ensuite exprimé sur scène en région parisienne en compagnie de divers groupes parmi lesquels Antimatter ou The Last Embrace. Ils ont aussi voyagé au Japon. Ils en ont ramené des instruments traditionnels dont un nommé Shamisen, sorte de luth. Fin 2011, il sortait un nouveau titre ‘Genbaku’ avec le même quatuor. Le groupe a ensuite évolué, voyant Ikari disparaître et la violoniste intégrer totalement la formation sous le pseudo de Yume avec chant et violoncelle en plus.
Début 2014, G.Nova sortait un EP, Misen, composé de 5 titres et aujourd’hui épuisé. L’album tirait son nom à la fois d’une montagne et de l’instrument traditionnel cité auparavant.
C’est celui ci qui ressort aujourd’hui en version remasterisée et agrementée d’un titre bonus enregistré en live.
Depuis L’écorce sensible, leur musique a évolué et l’influence nippone s’est nettement renforcée. Le groupe propose désormais une musique essentiellement acoustique avec un chant en japonais. L’enregistrement et la production sont, cette fois, absolument remarquables. L’album débute avec ‘Misen San’ aux sonorités très acoustiques avec un chant très présent. La mélodie est enchanteresse.
‘Niji iro no taki’ est quasi instrumental et évoque l’univers de Joe Hisaichi, musicien attitré des films d’animation de Myiazaki. Il est possible aussi d’y entendre quelques notes oldfieldiennes.
‘Hyôryû’ voit la participation de Kowasu au chant doublant Yume lors de quelques paroles en anglais. Certaines parties chantées sont moins mélodiques. A noter un superbe passage guitare acoustique et violon.
‘Yuki no furishikiru’ a aussi une dominante instrumentale avec quelques clins d’oeil à Ennio Morricone.
Les deux derniers titres, à l’origine plus ancienne, sont un peu différents. ‘Genbaku’ voit la participation de Yuriko Chiron qui déclame le texte. La musique est plus tendue et puissante.
Le titre bonus est une version live du ‘Bosquet au papillons’ présent sur le premier album. Ce titre est totalement transfiguré et magnifié. Des paroles en anglais ont été ajoutées et le violon est absolument sublime. La guitare électrique nous délivre aussi de superbes soli. L’alliance des deux instruments est fabuleuse. Sans aucun doute mon titre préféré et le plus progressif.
Si vous appréciez les univers musicaux dépaysants et subtils, n’hésitez pas à jeter une oreille sur le dernier opus de ce groupe talentueux et prometteur qui nous prépare son second véritable album qui pourrait bien nous surprendre à nouveau.
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