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Mater Dolorosa
Hautville - Mater Dolorosa
Titre : Mater Dolorosa
Groupe : Hautville
Sortie : 2016
Label : autoproduction
Format : CD
Genre : Néo folk

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Titres

  • Dis Pater
  • Artemide
  • Pieta' E Costanza
  • Le Ombre
  • Mater Dolorosa
  • La Sposa
  • Per Non Sentire Niente
  • Il Castello

Formation en 2010

Leonardo Lonigro [], Francesco Dinnella [clavier], Simona Bonavita []

Invités :

Giulio Amico Padula - trompette
David Bisetti - percussions
Daniela Caschetto - violoncelle
Rebecca Dallolio - violon
William Matteuzzi - chant
Arturo Stalteri - piano

Hautville n’est pas inconnu de Neoprog pour nous puisqu’en 2014 nous vous présentions leur EP Le Moire. Le trio italien joue du folk progressif avec la belle voix de Simona pour enrichir les mélodies. De la musique principalement acoustique, mélancolique, aux structures épurées qui use de très nombreux instruments pour nous envoûter : guitares, piano, violon, violoncelle, accordéon et trompette.

Hautville - Mater Dolorosa

Mater Dolorosa est sorti le trente mai, c’est donc avec beaucoup de retard que je vous présente la merveille : huit titres, une quarantaine de minutes, du chant masculin et féminin en français et en italien. Six artistes invités figurent sur ce nouvel album afin d’enrichir les compositions. Un ténor, William Matteuzzi, chante même sur ‘Mater Dolorosa’. Il ne s’agit d’ailleurs pas forcément d’une heureuse idée tant le contraste avec les autres pièces est flagrant. Sur deux titres, vous entendrez du français, des mots ‘L’ordre c’est l’ennui et l’ennui c’est pire que la mort” sur ‘Le Ombre’, un texte tiré de “le roi lire” sur Gaston Gallimard, et du chant à la fin de ‘La Sposa’.

Hautville - Mater Dolorosa

La musique prend son temps sur Mater Dolorosa. Longues notes de violon, un peu de percussions et de guitare acoustique pour donner du rythme aux morceaux, du folk mélancolique où les gigues et sarabandes sont absentes. Le chant clair de Simona occupe le devant de la scène, entraîné par les instruments qui varient d’une pièce à l’autre : sur une base majoritairement guitare-percussions se greffent au fil de l’eau violon (‘Il Castello’,’Mater Dolorosa’), violoncelle, piano (‘Artemide’,’Dis Pater’), accordéon (‘Le Ombre’) ou trompette (‘Per Non Sentire Niente’). Mater Dolorosa se rapproche des atmosphères intimistes de Nosound et d’Anathema par bien des aspects. Hormis ‘Mater Dolorosa’ - une très belle pièce pour les amateurs de chant lyrique mais qui peine à trouver sa place dans l’album - et ‘Le Ombre’ à l’introduction parlée, les autres titres pourraient se confondre si la variété des instruments n’apportait pas d’agréables variations. Loin d’être un défaut, cette écriture construit un ensemble très cohérent à écouter d’une traite.

Alors que je doutais de pouvoir écouter un format plus imposant que leur dernier EP Le Moire, je me surprends à passer Mater Dolorosa en boucle depuis quelques jours. L’album vous emporte dans son univers acoustique mélancolique, porté par la voix de Simona, magique !

Facebook https://www.facebook.com/Hautville

Bandcamp :



Rédigé par Jean-Christophe le 28/07/2016
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