Titres
Formation en 1982
John Beck [clavier] depuis 1982, Bob Dalton [batteur] depuis 1982, John Mitchell [chanteur,guitariste] depuis 2008, Lee Pomeroy [], Francis Dunnery [] depuis 1982 jusque 1990
Map of the Past signe le retour de It Bites après une longue absence.
Le groupe compose toujours ce rock progressif ‘facile’ à écouter, accessible à un large public. Les puristes pourront détester ce prog commercial parfois un peu guimauve, et c’est dommage car le travail et l’inspiration des deux John (Beck et Mitchell) vaut le détour.
Vocalement on aime ou pas la voix et le style de John Mitchell, pour ma part depuis Kino, je suis un grand fan du chanteur que j’adorais déjà comme guitariste dans ARENA. Il fait beaucoup à la couleur de It Bites.
Disons le tout de suite, ce nouvel opus est assez inégal, alternant morceaux assez géniaux et même parfois très progressifs avec des compositions moins construites et plus gentillettes, voire barbantes.
Tous les titres sont relativement brefs puisque le plus long, Meadow and the Stream, ne dépasse pas les sept minutes. Cela n’empêche pas les constructions complexes comme sur brillantissime Wallflower et ses quatre minutes et cinquante secondes, où le côté progressif est indéniable.
The Big Machine offre une belle partie instrumentale qui laisse un peu plus de place aux claviers de Beck. Mais même sur Clocks, petite ritournelle sympathique, se cachent quelques jolies pépites.
Send No Flowers fait partie des titres favoris de cet album, par sa construction assez surprenante, l’émotion contenue, le côté musique de cirque par moment, une très belle pièce.
Par contre il y a des titres vraiment moyens, comme le titre éponyme Map of the Past et Flag, mal ficelés ou qui n’apportent pas grand chose à l’album.
La seconde galette est un live enregistré le 12 février 2012 à Carlisle en Angleterre.
Les morceaux sont tirés du DVD It Happened One Night.
Un belle manière de découvrir que le groupe sort des sentiers battus lors de leurs concerts, devient nettement plus progressif comme sur Once Around The World avec ses vingt minutes qui partent dans tous les sens.
Un album très inégal, vous l’aurez compris et qui pourtant, malgré ses faiblesses, risque de tourner en boucle à la maison, pour la simple raison que le côté prog facile plaira à un public plus familial.