Titres
Formation en 1994
La Maschera Di Cera est une formation progressive italienne qui depuis 1994 a su s’imposer en Italie et ailleurs.
Au chant Alessandro Corvaglia
Percussions Maurizio Di Tollo
Claviers Agostino Macor
Flûte Andrea Monetti
Basse Fabio Zunffanti
La Maschera Di Cera oscille entre du rock progressif classique (Genesis , King Crimson) et du prog folk. Il y a également des touches plus modernes, un peu dans l’esprit de IQ.
Leur dernier album, The Gates of Tomorrow, sorti le 15 janvier 2013 en anglais mais également en italien (une idée assez lumineuse pour toucher un plus large public) comprend neuf morceaux.
Deux artistes complètent la formation, Martin Grice à la flûte et au saxophone et Laura Marsano sur des soli de guitare.
Un concept album, faisant référence à Felona et Sorona du groupe Le Orme avec Peter Hammil, sorti en 1973. Une guerre entre deux planètes et inévitablement, l’histoire d’amour entre un soldat de Felona et d’une femme de Sorona. Les deux amant partent à la recherche de celui qui sauvera le monde, un lieu ou leur amour unira finalement Felona et Sonora.
L’album débute sur une grande plage instrumentale psyché progressive qui finit en chant, Back From The Void, plus de huit minutes, un titre magistral qui donne tout de suite envie d’aller plus loin. La musique n’est pas virtuose ni excessive mais bien dosée. Flûtes et claviers à profusion, si vous n’aimez pas le genre, vous allez sans doute grincer des dents, moi j’adore.
The 1000 Years Warfare est un titre typique du prog folk, dans la veine de Jethro Tull avec la flûte et sa rythmique si particulière. C’est pourtant le titre qui me touche le moins sur cet album, il fait assez pâlot après Back From The Void.
The Deepest Chasm avec son saxophone est une pièce brillante, musicale, complètement dans l’esprit de King Crimson. Ébouriffant !
Sur The Gates Of Tomorrow on touche à la musique psychédélique douce (juste des champignons), magnifiques claviers avec la flûte et les percussions, un instrumental à forte tension, près à exploser qui conclue superbement l’album.
Un très bel album avec tout de même un gros point faible, son prix très dissuasif, seize euros sans les frais de port pour une édition toute banale, au secours !
Reste à choisir la version car sur les CD on n’a pas la possibilité de changer de piste audio. Italien ou anglais, rouge ou bleu ? D’ordinaire je pencherai pour l’anglais, mais pas cette fois, sans doute aussi parce que j’ai pu écouter les deux versions et lire les paroles en anglais, donc comprendre l'histoire. Dans la version italienne, le chant gagne émotion et en authenticité. Si vous êtes fou, achetez les deux...
Malgré le prix dissuasif, The Gates of Tomorrow mérite sa place au panthéon des albums progressifs de votre discographie. N’hésitez pas.