Titres
Formation en 2001
Einar Solberg [chanteur,clavier], Tor Oddmund Suhrke [guitariste], Øystein Landsverk [guitariste], Baard Kolstad [batteur], Simen Daniel Børven [bassiste]
Il y a des albums à marquer d’une pierre blanche. Le dernier CD de Leprous fait partie de ceux là, Coal, sorti chez Inside Out.
Huit titres et crâne penché pour pochette, une musique entre Devin Townsen, Tool, Dream Theather et même Muse, un chant au top du top, une atmosphère sombre où culminent quelques morceaux très forts, on approche clairement la perfection pour ce groupe encore trop méconnu sur la scène métal progressive.
Alors présentation : Leprous est un groupe Norvégien formé en 2001 avec Einar Solberg aux claviers et chant, Tor Oddmund Suhrke à la guitare et au chant, Øystein Landsverk à la guitare et aux chœurs, Tobias Ørnes Andersen à la batterie et enfin Rein Blomquist à la basse.
Ils ont sorti depuis 2004 un EP et quatre albums avec le dernier, Coal, une bonne moyenne. La formation a connu, comme beaucoup d’autres , quelques bouleversements au cours de son histoire avec des changements de guitariste, bassiste et batteur.
Leprous ne sont pas que de bêtes de technique, leur musique est un bel équilibre entre soli brillants, passages très dynamiques et atmosphères puissantes où la voix prend presque tout le temps la place d’honneur. Basse et batterie en avant, de belles percées des guitares, des claviers et enfin et surtout les voix, magnifiques qui rapprochent la formation de Devin Townsen par leur maîtrise. Du métal progressif qui s’invite facilement dans la tête et qui risque de hanter votre esprit pendant des heures.
Sur les huit morceaux, les deux derniers Echo et Contaminated Me dépassent les neufs minutes, The Valley un peu plus de huit minutes. Les autre se cantonnent plus ou moins autour des cinq minutes habituelles.
On démarre de manière extraordinaire avec Foe, sur une musique puissante, le chant nous la joue soprano avec une grande maîtrise. Le titre redescend tout doucement sur des chœurs avant d’attaquer un de mes favoris, Chronic. Piano et chant mettent en place cette seconde pièce qui décolle très vite. Un refrain absolument génial, genre péplum, de la puissance bien dosée, une construction brillante, un titre accrocheur à souhait, fabuleux !
The Cloak apporte une touche de mélancolie à l’album avec une musique assez épurée où le chant monte haut pour une fois. Plus intime. The Valley avec plus de sept minutes porte en lui de fortes influences à la Muse, de part le chant mais également l’usage d’électronique. Un refrain qui décolle bien, et un fondu enchaîné sur Salt et ses tonalités méditerranéennes.
L’album s’achève sur Contaminate Me, clairement le plus pêchu, violent et métal. Un déferlement de puissance pendant plus de cinq minutes avant qu’un break au violon aux tonalités nord-africaines vienne calmer le jeu (pas trop longtemps). Ceux qui avaient peur d’écouter un album de fiotes devraient retrouver le sourire. Un final absolument génial, rien à dire !
Oui oui et re oui, il vous faut cet album, il est énormissme !
Je ne connaissais pas ce groupe et je confirme après quelques écoutes que cet album est magnifique. J'ai des frisons en l'écoutant, signe pour moi que je suis sous le charme! Une voix fabuleuse, une instrumentation percutante et originale, bref à écouter d'urgence....
Le 02/11/2013 par brunoj31