Titres
Formation en 2011
Nick Johnston [guitariste]
Dans la famille des ténors de la six cordes qui cachetonnent pour le progressif, nous connaissons déjà Steve Rothery, Gus G, Alek Darson ou Plini. Mais avez-vous écouté Johnston ? Un jeune barbu chevelu venu du Canada, sans doute un peu geek qui rêve de guitares et d’aliens. Remarkably Human sera son quatrième album, huit pièces instrumentales où figurent le batteur Gavin Harrison (Porcupine Tree) et le bassiste Bryan Beller (Aristocats). Pour son second album, In A Locked Room On The Moon, il s’était déjà entouré de pointures avec Paul Gilbert et Guthrie Govan.
Guitares, basse, piano, orgues et batterie distillent un rock progressif cinématique qui raconte une histoire. Une guitare écorchée éclipsant le soleil, un exterminateur 17 tenant d’une main un crâne humain, de l’autre le manche d’une six cordes et au loin un cimetière de Fender et Gibson dressées, tels des buildings d’une citée fantomatique, Remarkably Human possède un bel artwork science fictionnesque. Quelques voix enregistrées au début et à la fin de l’album accentue l’effet cinématique sur son histoire.
Même s’il s’agit d’un projet solo de guitariste, le piano, la basse et la batterie ne sont pas en reste dans la distribution, ce qui fait de Remarkably Human un album équilibré, loin d’un étalage outrancier de performances techniques. Nick semble goûter la basse continue sous la forme d’orgue que l’on retrouve sur ‘Ignore Aliens Orders’ et de nombreux autres morceaux.
Hormis quelques passages comme le génial ‘Impossible Things’, l’album se contente d’atmosphères agréables à l’oreille mais qui peinent à capter l’attention, et c’est avec un peu trop de détachement que j’ai abordé Remarkably Human. Une suite de huit ballades progressives qui s’écoutent en faisant une autre activité, ponctuées de rares temps forts comme dans ‘Hypergiant’ ou ‘Fear Had Him by the Throat’.
Pas de coup de coeur donc, mais un album plaisant à découvrir.
Facebook : https://www.facebook.com/NickJohnstonOfficial
Vidéo :