Titres
Formation en 2010
Yvan Guillevic [], John Chaussepied [], Nelly Le Quilliec [], Morgan Marlet [], Jean-Noël Rozé [clavier], Bernard Clémence [], Julien Oukidja [batteur]
PYG est un projet mené par Yvan Guillevic.
Le nom du groupe assez peu sexy fait sans doute référence à l'album Animals des Floyds mais aussi à l'extraordinaire concentration de cet animal dans la région du groupe.
C'est aussi Project Yvan Guillevic...
On a à faire à un concept album avec des textes assez engagés sur la société, l'écologie.
Après un début à la 'Season Ends' 'Prisonners Of The World' embraye sur un rythme très hard rock.
Le solo de guitare en met plein les oreilles, technique à souhait et mélodique. Ce en sera pas le dernier.
'Mother Earth - Part 1 - From The Darkness' se construit en trois parties très distinctes et ce en quatre minutes.
Piano et guitare façon Pink Floyd avant de glisser sur des claviers et le chant puis retour sur du piano.
Surprenant pour un si petit format, très bien construit, on se laisse avoir.
Dans 'Mass Consumption - Part 1 - Television' on retrouve un peu l'atmosphère de certains titres de Fish, un peu trop appuyé à mon goût,
chant scandé et répété, le morceau aurait beaucoup gagné avec un chouilla de subtilité.
'Mass Consumption - Part 2 - New Stuff' se vautre dans du pur rock, bien américain, carré à souhait, avec un couplet plus cool au milieu, là encore on repense à du Fish.
Le texte colle bien à la musique, le message est clair, efficace, bien vu.
'Siren Song' fait dans du Gary Moore ou du Joe Satriani, ballade électrique très sympa avec une chanteuse à Pink Floyd qui arrive vers le milieu du titre, on plane, très classique mais au combien efficace !
Après une courte intro toute gentille 'My Greed' revient sur du hard avec le couplet, le refrain lui est plutôt planant et la brève partie solo se déchaîne avant de plonger dans une plage planante complètement floydienne qui se finit par le téléphone de 'The Wall'.
Un patchwork bien agencé, très progressif, mais pas très original tout de même.
'Rain Dance' nous donne l'occasion de mieux apprécier la voix de la chanteuse, une belle voix d'ailleurs.
La construction du titre est un peu chaotique à mon goût, il y a de bonnes choses mais mises bout à bout, bof. Dommage.
Si vous aimiez la série Fame 'Mother Earth - Part 2 - Don't Cry' devrait vous combler.
Moi j'ai passé le cap de cette musique des années 80, même si le solo de guitare est bluffant, le refrain appuyé est, disons, d'un autre age. Jamais été très fan des années 80.
J'adore le début de 'End Of The World', le chant, le piano, ambiance à la David Bowie, mais les claviers à la 'Champs Élysée' brisent un peu la magie, dommage ça partait très bien.
Bon la fin, encore une fois bluffant par son solo de guitare rattrape un peu la donne mais le titre reste très inégal.
'Time Exodus' nous replonge dans du Floyd pendant deux minutes et puis on a soudain l'impression d'écouter Berlin sur 'Take My Breathe Away' puis de partir sur Star One.
Attention aux chœurs, les voix ne s'accordent pas à la perfection.
'New Hope' est un final assez classique, bien ficelé, petite clin d’œil à Supertramp dans les deux dernières minutes.
L'album 'End Of The World' possède une belle dose d'énergie, peut-être pas toujours très bien dosée ce qui donne des titres parfois assez inégaux.
La musique est truffée de références musicales très appuyées à Pink Floyd et d'autres, les musiciens sont souvent assez bluffants, mais la composition manque un peu de maturité et d'originalité.