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The Lie
Seven Steps To The Green Door - The Lie
Titre : The Lie
Groupe : Seven Steps To The Green Door
Sortie : 2019
Label : Progressive Promotion Records
Format : CD
Genre : Progressif

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Titres

  • AO I
  • Salvation
  • A Price To Pray
  • A Dream That Strayed
  • AO II
  • Heaven
  • The Word Made Flesh
  • Hear My Voice Tonight
  • Come To Your Father
  • Heaven (reprise)

Formation en 2006

Marek Arnold [clavier,saxophone], Lars Kohler [chanteur], Anne Trautmann [chanteur], Ulf Reinhardt [batteur]

Après The Great Adventure, me voici replongé dans la continuation d’un concept album à connotation religieuse où il est question d’un père et d’un fils. Décidément, serait-ce une malédiction ?

Huit années se sont écoulées depuis The?Book, la première partie du rock opéra de Seven Steps To The Green Door. Entre les deux, le groupe allemand nous a ébloui avec Fetish, propulsant Mark Arnold et ses amis sous les feux de la rampe.

The?Book fut un concept album étonnant, original, avec cependant quelques maladresses inhérentes à la jeunesse du groupe. Qu’allait donner The?Lie, huit ans plus tard, fort du succès de Fetish ?

Nous reprenons l’histoire de Samuel avec à ses côtés, son père, sa mère, sa fiancée et Noah. Dès le début de l’album, nous retrouvons le thème du premier opus, sous les claviers et instruments à vent de Marek, et un long récitatif : le père écrit une lettre à son fils Samuel.

Sept chanteurs construisent ce rock opéra sur une musique riche en instruments et musiciens, des artistes comme Luke Machin, Steve Unruh, Michael Schetter, Gerd Abers ou encore Ulf Reinhart pour ne citer qu’eux. Un rock opéra en deux actes, onze titres et un peu moins d’une heure, bien loin de la démesure du dernier The Neal Morse Band déjà oublié.

Une des forces de Seven Steps To The Green Door, ce sont ces harmonies vocales, ces voix qui se répondent et se superposent, ces choeurs et l’humanité qui se dégage de chacun des albums. Marek Arnold contribue beaucoup à la musique avec ses claviers, saxophones et clarinettes que l’on retrouve dans nombre d’autres groupes comme Cyril, UPF, Damanek et d’autres encore.

Cette seconde partie de la saga de Samuel ne possède sans doute pas la fraîcheur de l’album de 2011. Il gagne en cohérence et perd sans doute au passage en candeur. Les claviers ont délaissé les sonorités eighties, et la guitare, sous les doigts de Luc Machin, atteint de nouveaux sommets de virtuosité. L’album n’est plus ce CD quasi amateur gravé par une bande d’amis mais, réellement, comme Fetish nous le prouvait quatre années plus tôt, l’oeuvre de musiciens accomplis, disposant de bien meilleurs moyens techniques qu’à l’époque. L’album en est sans doute devenu plus lisse mais également plus accessible. Qualité ou défaut, à vous de juger.

The?Lie combine cinématique, symphonique, metal progressif, tout en conservant une​ grande cohérence avec quelques titres phare comme ‘A Piece to Pray I’, ‘A Piece to Pray II’ ou encore ‘Come to Your Father’. Le growl se fait discret, les claviers plus consensuels, les harmonies vocales mieux enregistrées. The?Lie poursuit de manière cohérente l’histoire commencée avec The?Door, fort de l’expérience acquise en chemin par le groupe.



Si vous voulez découvrir la suite de l’histoire de Samuel, ce garçon devenu homme et promis à un grand destin, ouvrez le livre, ce livret au format A5 ressemblant à un vieil ouvrage parcheminé, tout y est écrit.


Rédigé par Jean-Christophe le 26/04/2019
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