Titres
Formation en 2001
Jérémie Grima [chanteur,guitariste,clavier], Sébastien Bourdeix [chanteur,guitariste,bassiste,clavier], Tommy Rizzitelli [batteur] jusque 2017, Mobo [bassiste] jusque 2017, Fabrice Berger [batteur] depuis 2019, Anthony Létévé [bassiste] depuis 2019
Black Noodle Project est un groupe français fondé en 2001 par Jérémie Grima qui sort son septième album chez Progressive Promotion Records.
Le groupe se compose de Jérémie Grima aux guitares et basse, chant et programmation, Sébastien Bourdeix aux guitares et Fabrice Berger à la batterie.
Il s’agit de leur septième album après And Life Goes On… en 2004, Stereoscope LP en 2005 (un projet connexe), Play Again en 2006, Eleonore en 2008, Ready To Go en 2010 et Dark & Early Smiles en 2011.
Entre Pink Floyd et Gazpacho sans en posséder la profondeur, voila comment je qualifierais Ghosts & Memories. Leur musique lente, atmosphérique, fait penser à la BO d’un film contemplatif, un road movie de quarante minutes et quelques. The Black Noodle Project joue la carte de la répétition, un petit thème sympathique devient un titre de six minutes qui dure, dure...
Le chant fait souvent penser à Waters, des guitares qui étirent leur notes comme Jon-Arne Vilbo, une écriture très simple, presque épurée, un tempo au ralenti avec de rares coups d’accélérateur, voila les sept morceaux qui composent Ghosts & Memories.
Le groupe le décrit comme, je les cite : “un voyage dans les méandres de la mémoire, composée tout autant de bons souvenirs que de fantômes avec lesquels il nous faut vivre”. Je n’ai pas vraiment voyagé, j’ai entendu sans écouter. Le groupe construit bien une atmosphère mais elle me semble bien ténue pour y respirer très longtemps.
L’album est idéal lorsque l’on fait autre chose, la route ou de la lecture par exemple, agréable comme fond sonore mais qui ne saura pas dépasser ce stade. Les plages instrumentales sont prépondérantes, assez peu techniques, utilisant toujours les mêmes ficelles, on est donc guère chahuté, dérangé, bouleversé ou même agacé. C’est une musique un peu facile, mais à leur corps défendant le groupe assume, ce dernier album est inspiré par de nombreuses musiques de films.
J’aime beaucoup le chant sur A Purple Memory et je déteste le passage de piano sur The Wanderer of Lost Moment, les quatre petites notes jouées inlassablement avant que le chant ne se mette en place, cela me rappelle mon adolescence boutonneuse, lorsque que j’essayais de composer sur un piano, moi aussi j’ai joué ces arpèges creuses avant de renoncer plus tard à la carrière d’artiste (les chroniqueurs seraient-ils tous des musiciens ratés…?).
Étrangement, en revenant sur leurs précédentes compositions comme Maybe Yesterday de l’album Dark Smiles (2003), je trouve bien plus de matière, d’émotion.
Bon vous l’avez compris, l’album manque un peu de tout, il n’est pas mauvais loin de là, mais assez insignifiant.