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7
Toxic Smile - 7
Titre : 7
Groupe : Toxic Smile
Sortie : 2013
Label : Progressive Promotion Records
Format : CD
Genre : Metal progressif

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Titres

  • From Inside Out
  • Barefooted Man
  • Needless
  • Love Without Creation
  • Rayless Sun
  • King Of Nowhere
  • Afterglow

Formation en 1996
Dissolution en 2018

Marek Arnold [clavier,saxophone], Uwe Reinholz [], Larry B. [], Robert Brenner [], Robert Eisfeld [batteur]

Toxic Smile est un groupe progressif allemand au son puissant que l’on peut sans crainte rapprocher du métal progressif.

La voix de Larry fait beaucoup à cette impression, un instrument avec du coffre qui passe du Phil Collins à Paul Manzi avec aisance. Ensuite il y a la rythmique très métal avec les deux Robert (Brenner à la basse et Eisfeld à la batterie) qui chahutent sérieusement les mélodies comme sur Afterglow. Les guitares sont jouées par Uwe Reinhloz et nous retrouvons Marek Arnold, claviers et saxo qui sévit également dans Flaming Row, Seven Steps To The Green Door, Cyril et d’autres projets.

Sur 7 on trouve encore Cat Henschelmann au violon et Uwe chante sur Needles.

7 ce sont sept morceaux et également la septième sortie pour le groupe Toxic Smile qui comptabilise maintenant cinq albums studio. Ce n’est pas un concept comme je l’ai cru au début, malgré les symboles Maya et les titres qui semblaient en cohérents. Il s’agit de morceaux totalement indépendants.

From Inside Out commence de manière assez funky et nous permet de découvrir très vite l’étonnante voix de Larry qui passe de l’éraillé métal à de l’aérien Paul Wrightson. Entre le violon, le chant, la batterie puissante, la basse très présente, le son d'orgue et une guitare qui dérape on s’en prend plein la figure. Quand enfin arrive le break aérien qui relance le refrain, on est piégé. Une excellente mise en bouche.

Barefoot Man, le grand titre de 7, est aussi celui qui possède la construction la plus ambitieuse. Près de neuf minutes, de grands passages au piano et claviers (très Genesis), très instrumental avec de nombreux changements de tempo. Un titre jubilatoire.

Needless est dans l’esprit de Dream Theater par bien des facettes, la voix de Uwe, les claviers de Marek, le break de batterie claviers, presque un cover, très technique et très bon.

Le saxophone de Marek fait son unique apparition sur Love Without Creation. Un album où Marek joue ne pourrait se concevoir sans une belle partie clavier et un passage de saxo. C’est une ballade avec une guitare gentillement funky sur le premier couplet qui glisse peu à peu vers le rock progressif.

Rayless Sun change de ton, orgue et rythmique forte, du gros son avec un petit air de Deep Purple, enfin le solo de guitare qui décolle (ça me manquait), et c’est parti pour huit minutes de lourd. Au chant on croirait presque entendre Phil Collins par moment. Un très bon titre qui relance bien l’album.

King Of Nowhere fait un peu pale figure, trop court, manquant un peu de caractère, il est coincé entre deux monstres qui ne lui laisse pas de place pour s’exprimer, un petit acoustique lui aurait été préférable sans doute.

Arrive mon chouchou, Afterglow qui termine l’album 7, avec une alternance de métal bien dense et de passages très mélodiques, un bonheur pour la partie rythmique fabuleuse.

J’aime beaucoup la basse bien en avant, les claviers de Marek et la batterie de Robert. Le chant de Larry contribue bien à la fête, un petit regret sur la guitare un peu effacée à mon goût.

Mention spéciale pour le son, tous les instruments ressortent à la perfection, aucun n’éclipsant l’autre, donc chapeau au travail de Martin Schnella. C’est un excellent album, un des projets de Marek que je préfère avec Seven Steps To The Green Door dans un tout autre genre.


Rédigé par Jean-Christophe le 20/11/2013
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