Titres
Formation en 2009
En 2009 naissait le quatuor grec The Damnation Project. Malgré un nom digne d’un groupe de doom, nous avons affaire ici à du rock progressif. Leur premier album éponyme sortait en 2012 suivi de Smyrna en 2014 et cette année de Reflections. Du progressif sobre, presque pop, sur des formats majoritairement courts (douze titres pour une heure de musique). Ne demandez pas à The Damnation Project de révolutionner la musique progressive. Sur une base claviers guitares, ils écrivent des pièces sans grande prouesse technique, privilégiant les atmosphères aux feux d’artifice. Des idées folks et orientales ainsi que de l’électro pointent sur plusieurs morceaux de l’album, apportant de petites notes exotiques à cette musique un peu convenue.
Si Reflections débute de manière assez décevante, sur quatre petites pièces pop rock prévisibles, les deux instrumentaux Reflections Part. 1 et 2 donnent un second souffle à l’album. Reflections Part. 2 tout particulièrement qui, avec une rythmique plus présente, une guitare SF et un zeste d’électro à la Galahad, commence enfin à éveiller mon intérêt. C’est avec le ‘Dorian Grey’ de Oscar Wilde que le groupe frappe le plus fort. Huit minutes orientales et hispanisantes, un peu plus techniques qui valent le détour. Le trio de fin, ‘Fearless’, ‘Madness’ et ‘Breathless’, relance la machine après un ‘Elements of love and hate’ un peu mou du genou. Métal oriental, folk et électro avec pour terminer une voix féminine pour accompagner Ioannis Degdekis au chant, l’album qui partait du mauvais pied s’achève de belle manière.
Reflections est un troisième album honnête qui manque souvent de ressort pour décoller et comme il ne brille pas par son originalité, il peinera sans doute à s’imposer.
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